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| Coffee Time | |
| | Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Coffee Time Mar 29 Mai - 3:45 | |
| Elle était seule, dans sa villa, sans rien à faire de son après midi. Sa bande d'amis était sans doute plutôt occupé, puis elle n'avait pas trop envie de passer du temps avec eux. Enfin, si, mais bon. En fait, ce que la jeune femme voulait vraiment, c'était rencontrer de nouveaux gens, et de préférence, des garçons, bien entendu. Elle était donc assise sur son grand lit kingsize, en train de discuter sur son laptop, sur MSN, bien entendu, mais tout ceci devenait très lassant. Il n'y avait personne en ligne qui puisse vraiment l'intéresser, mise à part un ou deux de ses ex petits amis, et quelques copines avec qui elle n'avait pas trop d'affinité. Elle se roula sur le dos, regardant fixement le dessus de son lit baldequin, comme si tout à coup, elle lui trouvait un soudaint intérêt. elle soupira de lassitude, puis elle se mit en position assie, entreprenant de s'appliquer une couche de vernis à ongles sur les ongles de pieds, avec la plus grande des minuties. Une fois le tout sec, elle rangea la bouteille, puis elle envoya un SMs à une copine. Elle se leva donc, puis entreprit de se vêtir, d'une mini jupe exagérément courte en denim, un T-shirt très classe, extrêmement moulant, de couleur rouge. Elle empoigna donc son sac à main Luis Vuitton, se refit une touche de maquillage, s'appliquant un généreuse couche de Gloss #12 Dior, ce qui était selon elle, cruciale, puis elle quitta sa villa, dans un tourbillon de cheveux soyeux et odorants, de sa si particulière odeur de patchouli.
Elle sortit donc sous le grand soleil de cette journée, ayant en tête de se rendre à un endroit qu’elle adorait tout simplement, le StarBuck'S Coffee. Elle avait toujours aimée aller y passer un petit moment, pour tout simplement relaxer, en buvant un cappuccino, et en mangeant l’un de leur succulents muffins. Le soleil l'aveuglant, elle prit soin de mettre ses lunettes Dolce & Gabanna, pour ainsi lui permette de regarder devant elle. Elle entreprit donc une longue marche, n’ayant ni envie de prendre sa voiture, ni envie de bénéficier des services d’un taxi. Il y avait un bon moment que la belle Addison s’était isolée, et n’avait donné signe de vie à personne. Pourquoi? Sans aucune raison particulière. Le soleil fit retrouver le sourire à cette charmante jeune dame, alors qu’elle marchait dans les rues. Sa mauvaise humeur s’estompait peu à peu, lui permettant d’ainsi mieux profiter du jour. Elle fit donc son entrée dans le Coffee, après une longue marche…
L’ambiance de ce petit café, StarBucks avait toujours été des plus agréables, selon la jeune femme, et là était sans doute la raison pour laquelle c’était l’un de ses endroits fétiches. Mais c'est vrai quoi, elle y était toujours! Elle adorait aller y passé un petit moment, que ce soit pour draguer un joli serveur, ou simplement un client, ou même pour déguster un café en solo. Elle se dirigea vers le comptoir, après un bref regard autour des lieux, puis elle commanda un muffin double chocolat, ainsi qu’un cappuccino, comme si c'était sa tradition. En fait, elle commendait toujours la même chose, et ne s'aventurait pas vers d'autres commandes. Elle repéra une place libre, elle ne vit aucun jeune homme mignon à aller draguer. Elle se prit donc une place près de la fenêtre, où les rayons de soleil s'inflitraient, créant ainsi une chaleur délicieuse et réconfortante. Elle sortit de son sac un magazine, Teen Vogue, et l'ouvrit à la page People, sa favorite... Elle croisa ses fines jambes sous la table, dans un mouvement gracieux, puis entreprit de s’appliquer une couche de Gloss pêche Chanel, avant de le ranger dans son grand sac à main, Luis Vuitton, qu'elle traînait toujours avec elle. Son petit nez parfaitement droit se plissa légèrement, puis elle regarda la serveuse qui s’approchait d’eux, d’un pas qui se voulait confiant et professionnel, et elle délivra la commande de la belle brune, dans un sourire faussement courtois, ce qui fit légèrement soupirer Addison. Elle la remercia tout de même d'une façon polie.
Dernière édition par le Sam 16 Juin - 3:54, édité 1 fois |
| | | Christophe Miltonfine | VIP ADMIN |
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| Sujet: Re: Coffee Time Ven 15 Juin - 23:23 | |
| [Me dévoue pour ne pas te laisser seule ]Une journée chez Christophe ne commençait pas avant 11h-midi. Il fallait se remettre de sa nuit où il était chez lui seul et sobre ! Enfin sobre … Quelques mojitos seulement, il était conscient de ses gestes, de ses dires et n’était pas tombé dans les escaliers de son immeuble. Quant à seul, on va dire que le jeune homme avait rencontré une brésilienne blonde plus qu’entreprenante et qui n’avait pas eu envie d’attendre de se rendre chez le jeune homme ou à son hôtel pour faire des folies. Les toilettes du Famous Hall avaient suffi pour que la jeune femme montre tous ses « talents ». Pas très glamour mais certaines occasions ne pouvaient pas attendre et comme Miltonfine profitait de chaque instant, il ne s’était pas fait prier. Et puis cela ne lui faisait pas de mal de dormir seul et ne pas avoir de gueule de bois, il pourrait mieux bosser durant la journée. Toujours préparer son boulot en avance, c’était son credo. Si ce soir, il recevait un jeune réalisateur prometteur –et mignon de surcroît- l’animateur planchait sur un bouquin d’un jeune auteur de romans historiques très passionnant qu’il dévorait à chacun de ses déplacements. L’histoire de corsaires du XVIIIe siècle, cela mêlait fiction et histoire, vraiment très bien fait et sur cinq tomes, Chris était à une bonne moitié du troisième. Consciensieux, dites vous ? Et pas qu’un peu ! Chez lui, il lisait peu, c’était plutôt du boulot de regarder les séries et autres films. Donc à 11h30, il se leva tout doucement, faisait couler son café tandis qu’une bonne douche s’annonçait. Une fois propre, rasé, c’est vers sa penderie que Christophe se dirigea vers son armoire. Comme toujours un éternel jeans Levis coupé à la perfection de couleur délavée, un t-shirt Dolce Gabbana rouge légèrement moulant et le voila habillé pour prendre son petit déjeuner à midi. Juste un café, le jeune homme avait déjà son après midi en tête pour bosser.
Vers 14h, il enfila sa veste en jean assortie à son bas, sauta dans ses Adidas rouges et vérifia ses effets personnels : clés, portable, PalmPilot, porte monnaie, critérium et son bouquin dans la main. C’était bon, il était paré et claqua la porte de son appartement en enfonçant une casquette rouge. Il chopa un taxi direction le Starbucks, rien de mieux pour travailler que ce café avec un frappuccino framboise, un donuts et son bouquin. Idéal non ? Sauf qu’il y avait foule au comptoir quand le jeune homme poussa la porte du café. Chris fit machinalement la queue quand son portable sonnaSalut mon frère que j’aime ! Sarah !! Oh ca me fait plaisir ! Comment vas-tu ? Oh méga bien ! Tu es entrain de parler à une étudiante des Beaux Arts de LA ! Ils m’ont acceptée !! Oh je suis fier de toi, poussinette, je pourrais squatter chez toi de temps en temps pour le beau soleil de Californie … Et te voir évidemment ! Bien sûr ! Et toi mon Chris comment tu vas ? Les amours ? Hum … Moi pas connaître mais je vis au jour le jour et … Oh non ! Quoi ? Addison. Dans le Starbucks. Je te rappelle plus tard, je vais me cacher ! Chris ce n’est pas … Pendant qu’il était au téléphone, les yeux du jeune homme se posèrent sur son ex. Son visage s’était décomposé, il ne l’avait pas revue depuis de nombreux mois. Addison, la seule qui avait réussi à choper le cœur de Miltonfine et celle qui le lui avait brisée d’ailleurs. Il y avait beau avoir du monde, il ne pouvait pas vraiment se cacher alors, Christophe se tourna pour lui montrer son dos et n’avait plus qu’à prier.*J’espère qu’elle ne m’a pas vue* A ce moment là, ce fut à son tour de prendre sa commande. Il allait se faire tout petit et discret, prendrait son petit plaisir et irait bosser ailleurs, dans un parc, loin d’elle. Manque de bol, ce fut Stan qui le servit. Jeune homme à grande gueule, avec lui la discrétion ça faisait 36 avec sa voix qui portait.Hey Chris ! Hum … Salut. J’te sers quoi pour que tu sois en forme ce soir ? Grand Frappuccino framboise, donuts chocolat et une pointe de discretion aussi s’il te plaît. No soucy Chris ! Christophe n’osait pas se retourner, espérant qu’Addi’ soit au téléphone ou ailleurs, n’a pas entendu quoique ce soit ni tourné la tête …Sûrement trop tard mais que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir hein … | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coffee Time Sam 16 Juin - 16:46 | |
| Quelle coïncidence, quand on y pense, que les deux jeunes se retrouvent au même endroit, et malheureusement, au même moment. C’est vrai quoi, quelques heures de différence, peut-être même une seule et jamais Addison n’aurait revu son ex, ou du moins, la confrontation des ex amoureux aurait été largement retardée. Mais, inopportunément, ce ne fut pas le cas. En fait, inopportunément est un grand mot, car il fallait bien qu’ils se revoit un jour ou l’autre, et cette petite retrouvaille n’allait que faire le bonheur de cette jolie garce, ça va de soi. Mais heureusement, elle ne l'aperçu pas automatiquement, ou plutôt, elle ne reconnue pas la voix de celui qui lui avait tant de fois parlé tendrement. Elle était en fait beaucoup trop concentrée à regarder par la fenêtre, pour porter attention à ce qui se passait autour d'elle. La jeune femme sortit un magazine de son sac, ne trouvant rien de bien mieux à faire. Pour l’une des rares fois, elle n’avait aucune copine avec elle, avec qui papoter pendant de nombreuses heures. Elle parcouru la page People des yeux, plissant légèrement son nez aristocratique, dans une moue évidente. Elle faisait tourner distraitement une petite cuillère dans la mousse onctueuse qui couvrait sa boisson, en levant les yeux de son magazine, pour lequel elle ne trouvait plus aucun intérêt, en contemplant un point fixe et insignifiant, par la fenêtre. Lorsqu’on la regardait, elle ressemblait souvent à l'une de ces snobs de haute classe, fortement séduisante, mais qui en fait, cachait bien souvent quelques facettes qui comportait bien des désagréments. Elle ferma délicatement son magazine et le rangeant dans son sac, sans grande conviction. Son regard finit par valser d’un endroit à l’autre, dans cet endroit au design intérieur plutôt soigné, et elle sourit, dans un petit sourire, en coint. Et enfin, après un long moment d’hésitation, elle porta à ses lèvres la boisson brûlante, mais qui s’avérait exquise. Cette boisson avait toujours eut l’effet de l'apaiser grandement. Elle réalisa dans un léger sourire que Ses lèvres étaient couvertes de mousse provenant de la poudre chocolatée, ainsi que des grossiers copeaux de chocolat couvrant son cappuccino. Elle se passa donc légèrement la langue sur les lèvres, question d’humecter ses lèvres, puis doucement vint essuyer le bout de ses lèvres d’une serviette en papier. Venant se passer une main dans les cheveux, elle replaça l’une de ses mèches parfaitement lissées derrière son épaule puis tapota la surface de la table du bout de ses ongles tout récemment vernis, sans aucune écaillures. Elle réajusta son T-shirt, alors qu’un petit bip se fit entendre…son portable. Sans doute une réponse à un Sms, qu’elle avait prit soin d'adresser à une amie, avant de se rendre dans ce petit café bondé. Et se fut dans un soupire théâtrale que la jeune femme empoigna le soi-disant portable, pour constater avec allégrement que c’était, en effet, l’une de ses bonnes copines qui lui écrivait.
| COucOu Addi’ Chérie. Ou es tu? Ya des semaines que je ne t’ai pas vu. |
Un maigre sourire fit son apparition sur les lèvres de la belle brune, alors qu’elle entreprenait déjà une réponse pour cette sois disante amie. Elle n’avait osé donner de nouvelles à personne depuis un moment interminable, étant complètement débordée à.. à faire quoi au juste? Occupée à sans doute faire ce que toutes les jolies garces font. En fait, bien que cette jeune femme accordait une importance imposante à ses amies, ce n’était seulement par moment, et simplement aux moments où elles avaient vraiment besoin d’elles. Enfin bref, elle se devait de lui répondre et de toute façon, en ce moment précis, elle s’emmerdait grandement, et c’était bien visible. Elle finit par composer son numéro de téléphone, et après deus sonnerie, elle finit par décrocher.
Salut Miss! C’est Addison! Oh, mais je rêve… Une revenante! Mais Arrête de faire l’idiote, j’étais simplement très… occupée ces derniers temps. Eh bah, t’aurais pu donner un coup de fil! Et qu’est-ce que tu crois que je suis en train de faire! Je te donne un coup de fil! Que dirais-tu de venir me rejoindre… Je suis au StarBucks. Je te préviens, c’est bondé! Non seulement tu appelles, mais en plus j’aurais l’occasion de te voir! Waowe Addi’. Qu’elle amélioration! Je vais me préparer et j’arri.. Hum.. Tu sais quoi, laisses tomber! On se reprendra, okay. Désolée Quoi? Non, mais, à quoi tu joues. Expliques toi Christophe Miltonfine, ça te dit quelque chose? Ouais… Ton Ex... le mec que tu disais aimé, mais que t'as plaqué du jour au lendemain, sans raison valable.. Et alors? Bon écoutes, je te rappelle. À plus! Addi’!! Salut ma puce
Et elle raccrocha net, rangeant distraitement son portable dans son sac. En effet, alors qu’elle discutait, faisant des plans avec l’une de ses copines, la voix du serveur parlant à un certain Chris n’avait malheureusement pour ce dernier pas pu passer inaperçu. Et bien entendu, Addison ne put s’empêcher de faire valser son regard autour du café, pour que son regard se pose inévitablement sur un Christophe qui lui fait volontairement dos. Elle sourit en coin, se mordillant la lèvre inférieure. Ah, ce cher Miltonfine, intéressant! Elle n’avait pas eu la chance, ou peut-être devrait-on dire la malchance, de retomber sur lui depuis.. bah depuis de nombreux mois, après qu’elle l’ai scrupuleusement largué. Il est incroyable de voir qu’elle ne s’était nullement sentit coupable à ce moment, et encore aujourd’hui, en le revoyant, aucune pointe de culpabilité ne venait la ronger. Elle renvoya d’un mouvement machinal ses cheveux derrière son épaule, réflexe duquel elle n’arrivait tout simplement pas à se débarrasser et elle regarda de nouveau dans la direction du si séduisant Miltonfine, car oui, elle ne pouvait le nier, bien qu’elle l’aurait bien voulu, il était à tomber ce mec! Elle arqua légèrement son sourcil droit épilé à la perfection, manie qu’elle avait, à tous moments, et qui la rendait avec certitude, d’autant plus sexy, et elle se leva. Oh non! Espérons qu’elle n’avait pas en tête d’aller voir ce pauvre Chris. Et bien, malheureusement, oui, c’était en effet le cas. Provocatrice, dites-vous? Peut-être bien, oui, mais que voulez vous, elle est ainsi la petite Addison! Et dire que si Stan avait été un temps soit peu discret, Chris aurait pu éviter le supplice d’être confronté à son ex, car celle-ci ne l’aurait jamais remarqué. Enfin, ça reste à voir. Et donc la voilà qui se dirigeait droit vers lui. Pas de chance Miltonfine! Peut-être que l’idée de se cacher aurait été plus gratifiantes, mais bon n’apprenons nous pas de nos erreurs, aussi banales soient-elles?
Elle sourit de sa façon si uniquement sarcastique, mi-sexy mi-ironique, en se postant tout près de lui. Elle savait qu’il l’avait vu, c’était certain.Elle le contempla un moment, de la tête au pied. Il lui faisait toujours dos, comme s’il croyait qu’ainsi, elle n’aurait eu aucune chance de le reconnaître. Grave erreur! Elle sourit, puis elle se décida enfin à lui dire quelque chose. Au fait, que dit-on à notre ex, que nous avons largué avec méchanceté, et en plu, sans lui offrir une raison qui soit très valable. Et par-dessus le marché, vous ne vous êtes pas revu depuis de nombreux mois. Et bien Addison ne le savait pas vraiment. Elle se racla légèrement la gorge, de façon suave, pour faire percevoir sa présence. –comme s’il ne l’avait pas déjà remarquée- et elle lui dit, sourcillant imperceptiblement, avant de lui dire de sa voix si charmante, mais ô tellement hautaine et sarcastique, ce qui naturellement, n'était malheureusement pas voulu. C'était ainsi, voilà tout.
-Alors on ne me salue même pas. Tu me décois Miltonfine.
Elle lui adressa un léger sourire. Non mais vraiment! Comme si elle s’était véritablement attendue à ce qu’il la salue. Elle haussa les épaules, le détailla une nouvelle fois de son regard vert émeraude, de la tête au pied, dans un léger sourire en coin, bien dissimulé. Et dire qu’elle avait laissé partir un mec aussi.. attirant que lui. Elle se mordilla doucement la lèvre, étant grandement consciente que Chris n’était sans doute guère enchantée par cette petite rencontre non désirée de la part de son ex. Elle lui demanda tout de même, sur le même ton de voix naturel, en reposant son regard sur lui. Oh la belle Addison, la voilà qui jouait la totale innocente. Décourageant, vous ne trouvez pas?
Dis moi, comment va la vie?
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| | | Christophe Miltonfine | VIP ADMIN |
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| Sujet: Re: Coffee Time Dim 17 Juin - 21:42 | |
| Bonjour la discrétion avec ce serveur. Christophe soupira de voir que pas mal de regards se tournaient sur lui à cause de cet abruti de Stan et lança quelques sourires distraits et un peu forcé il fallait l’avouer et tapotait ses doigts sur le comptoir en attendant. Il y avait tellement de monde que Chris était certain d’attendre un petit temps. Et chaque seconde passé dans le même lieu que son ex, respirer le même air était un enfer. Il avait réussi à l’éviter le plus possible, ne fréquentant pas les mêmes pubs mis à part le Famous Hall mais lui était au carré VIP alors pas de problèmes, le jeune homme ne faisait plus son shopping à Macy’s … Tout était fait pour qu’il ne la rencontre pas, c’était beaucoup mieux ainsi. A offrir son cœur et le voir réduire en miettes, plus jamais ça aux yeux d’un Miltonfine qui finalement ne s’était jamais remis totalement de leur séparation. Enfin plutôt de la manière dont elle l’avait lâchée alors qu’ils étaient si amoureux tous les deux, la raison lui avait toujours échappé. Et puis, le jeune animateur en vogue ne s’était jamais remis en couple si on regardait bien sa vie privée. Si, il y avait Jake mais c’était non seulement une relation cachée mais aussi un bon mélange entre un couple d’amis et deux amis alors bon, on pouvait donc dire que Christophe n’avait plus été en couple depuis Miss Marks.
Scrutant sa montre, il souffla d’une manière assez peu glamour et s’appuya sur le comptoir pour apercevoir que son cher serveur jouait à Mister Drague avec une jolie blonde au lieu de s’occuper de lui. Chris enchaînait les mimiques sur son visage, se mordant la lèvre inférieure tout en fronçant les sourcils avant de faire des sortes de grimaces avec sa bouche qu’il tordait sur le côté … C’était toujours comme ça quand l’impatience prenait au corps le jeune homme qui n’en pouvait plus de rester ici à attendre comme un abruti. Chaque fois qu’une voix féminine se faisait entendra, l’espace d’un instant, il prenait peur qu’Addi’ l’ait reconnue et qu’elle vienne. Il tressaillait mais reconnaissait bien vite que ce n’était pas elle, Addison avait une voix particulière, très belle, rien que cela faisait craquer les hommes. Enfin, il n’y avait pas que cela évidemment, mais une voix sensuelle rendait inévitablement attirante une femme. Et pourtant, Chris aurait préféré ne jamais entendre à nouveau. Et pourtant, ce raclement de gorge dans son dos lui fit froid dans le dos et il se mordit la lèvre supérieure de colère. Colère contre lui de ne pas être parti, contre Stan qui ne revenait pas. Et puis maintenant il décevait cette chère demoiselle. Lui ne se retourna pas de suite, faisant semblant d’être occupé à chercher son serveur.
Hum … Salut.
C’était dit vraiment avec toute la peine du monde qu’il sortit cela et sur un ton forcé, comme si on lui avait foutu un flingue sur la tempe pour l’obliger à sortir ces mots qui lui brûlait la langue. Pourquoi était elle venue ? Si c’était pour jouer avec lui, c’était vraiment une garce. Se retournant, il croisa son sourire et son regard vert. Addison était toujours aussi belle et le cœur de Christophe fit un boum monumental à l’intérieur de son être mais évidemment, rien ne se laissait paraître sur son visage frais … Peut être dans ses grands yeux marrons mais encore fallait il déceler cette petite parcelle dans son regard qui le montrait. Elle osait lui demandait comment cela allait le plus naturellement du monde. Il arqua ses sourcils, surpris et se demandant bien pourquoi elle venait le voir comme ça. Regardant de côté, son cher serveur lui fit un grand sourire. Ce benêt avait du comprendre que Christophe ce faisait draguer et qu’il devait le laisser. Cela ne pouvait être que ça vu le sourire qu’il lui fit tout en levant ses pouces. S’il aurait été un poil moins courtois, Christophe aurait hurlé qu’il lui apporte sa commande. Mais pour le moment il fallait supporter Addison et faire la conversation. Se frottant la nuque et tentant de prendre un air détaché, le jeune homme rentrait dans le terrain de la belle en faisant son innocent.
Oh moi ma vie se porte à merveille, ravi que tu t’en soucis. Et toi ? Tu n’es pas entrain de chercher un homme assez riche pour te combler ?
Cynique ? Oui, un peu il fallait l’avouer. Mais c’était sorti tout seul, son cœur avait parlé. Un cœur qui avait toujours un peu mal malgré tout. Et puis elle qui venait se pointer sous son nez comme ça, si belle … Belle et méchante, mais belle quand même dans sa petite jupe bien courte mais qui lui allait que trop bien. Une véritable torture sous les yeux d’un Miltonfine qui aurait mieux fait de rester au lit ce matin … | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coffee Time Lun 18 Juin - 0:27 | |
| Addison faisait tourner autour de son index une mèche de cheveux, en gardant son regard bien posé sur le sublime jeune homme qu’était devenue, ou plutôt devrais-je dire, resté, Miltonfine. Et encore et toujours, elle mordillait sa lèvre inférieure dans son irrésistible sourire, alors que lui, il tentait tant bien que mal de ne pas se retourner, évitant soigneusement de poser son regard sur la femme qui lui avait brisé le cœur. Elle était grandement consciente qu’il ne désirait aucunement lui parler, c’était clair, et même qu’il n’aurait jamais au grand jamais voulu qu’elle vienne le voir. D’ailleurs, pourquoi était-elle là, tout près de lui, à le regarder d’une façon peut-être un peu trop insistante. Ce n’était pas elle qui s’était fait la formelle promesse de ne plus lui adresser la parole, pour s’éviter ainsi le trouble, et éviter par la même occasion de s’expliquer en long et en large. Et pourtant, elle n’avait pas l’intention d’être désagréable avec lui. Peut-être avait-elle même en tête de s’expliquer, voir même, ce qui serait vraiment un miracle, l'idée de s’excuser? Bon, c’était fort improbable, mais on ne sait jamais qu’elle tournure prendraient les événements, donc forcément, tout restait probable. D’autant plus que cette bellissime Addison était le genre de femme très, imprévisible. Enfin, peut-être que les explications pouvaient être repoussées, car elle n’avait nullement envie de justifier la raison de ses actes ma foi idiots, mais qui lui semblait si banals, et bon, jamais au grand jamais elle ne serait assez sincère pour s'admettre que quelques fois, ce délicieux et si magnifique Miltonfine lui avait manquer. Elle n’avait pas assez d’audace pour se l’avouer, ça, c’est une chose certaine. Enfin, passons.
Finalement, le beau brun lui glissa ce genre de salut forcé, tout de même apprécié. Il était temps non? C’était un bon début, mais quand même. Elle détourna qu’un court moment son regard autour du café, en se disant que peut-être ce n’était pas le meilleur endroit pour refaire son apparition face à Chris, on ne sait jamais si ce cher homme n’aurait pas la soudaine envie de l’humilier face au bon nombre de gens ici présent. Elle haussa les épaules, elle s’était elle-même mise dans cette situation, autant faire avec, d’autant plus qu’elle savait habituellement comment se sauver d’une situation indésirée. Et finalement il la regarda, ou du moins, leurs regards se croisèrent. Il avait toujours cette expression impassible, et donc complètement impossible à déchiffrer, ce qui était le total contraire de cette jeune femme. Car oui, les expressions faciales d’Addison avait le don de la trahir, à son grand désarroi. Une fossette se creusa dans sa joue droite, chose qui était si sexy, et adorable par le même moment, mais qu’elle détestait plus que tout. Mordillant l’intérieur de sa joue, elle scrutait elle visage de ce jeune homme, visage qui, naturellement, était dépourvu de tout défauts, et elle tentait d’y déceler un changement d’attitude, d’expression ou quoi que ce soit mais en vain. Était-il découragé, désespéré, exaspéré, elle ne pouvait le dire, mais elle était quasi certaine qu’il n’hésiterait pas une seconde à l’envoyer balader, ce qui serait chose tout à fait normale. Quoique, s’il était courtois, il la supporterait, jusqu’à ce qu’elle juge bon par elle-même de disposer des lieux, ce qui ne risquait inopportunément pas arriver de si tôt. Elle se passa légèrement la langue sur les lèvres, question de les humecter, gardant distinctement son regard rivé sur lui, comme si elle avait une idée derrière la tête, ce qui n’était peut-être pas le cas. Elle sourit légèrement aux premières paroles du jeune homme. Comme si elle ne s’était pas doutée que ça allait merveilleusement bien de son côté. Elle avait naturellement déjà entendu maintes fois son émission de radio, bien qu’elle évitait soigneusement de l’écouter. Si elle n’avait pas été aussi orgueilleuse, elle aurait même été fière de lui. Elle croisa les bras sur sa poitrine, puis perdit son sourire à la dernière question que lui adressait, question qu’elle jugea hautement insolente. Il se prenait pour qui de la juger de cette façon? Ah oui, c’est vrai, il avait raison, de la juger ainsi, ne lui avait-elle pas fait le coup?
Non, mais ce n’est pas vrai? Il osait? Il osait lui poser une question pareille! Bon, elle le méritait, c’était clair, mais tout de même, un peu de respect n’aurait pas été de refus. –Comme si elle le méritait vraiment, ce respect, et surtout de la part de Chris- Elle arqua de nouveau un sourcil, sans savoir quoi répondre pendant un moment. Était-elle sans voix? Oui, en effet. Bien qu’elle arrivait très souvent à trouver des remarques cinglantes à rétorquer à qui que se soit, face à n’importe qui, c’était bien la première fois qu’on lui balançait une bien malheureuse vérité de cette façon. Si ça n’avait pas été Chris, dieu seul sait la réaction qu’elle aurait eut. Elle était comme ça, pas peur des mots, et savait toujours quoi dire pour justement, avoir le dernier mot, sans se laisser avoir. Et pourtant, face à son très cher ex, la miss Marks ne sut absolument pas quoi répondre, surtout qu’il avait visé un point plutôt, comment dire, sensible? Elle ouvrit la bouche, mais se ravisa en la fermant, détournant le regard. Elle l’ouvrit de nouveau, la referma, puis regard Chris dans un léger sourire ironique. S’il avait eut pour but de la faire sentir coupable, de l'irriter ou encore de simplement la laisser sans voix, et bien il avait largement réussit et avait de quoi être fier, car en effet, elle était complètement dépourvue de toute réponse à lui offrir. Car nous savons que l’argent était l’une des majeures raisons pour laquelle elle avait en fait largué ce pauvre Miltonfine. Enfin, pas simplement pour ça, mais quand même, elle aspirait malheureusement au luxe, et ce jeune homme ne savait plus la satisfaire, ou du moins, c’est ce qu’elle croyait à ce moment là. Elle pinça légèrement les lèvres, en renvoyant de son habituel geste machinal ses cheveux derrière son épaule. Il était à présent fort perceptible qu’elle n’avait rien à répliquer, et elle savait que Chris l’avait sans doute remarqué. Il était sans doute le seul homme capable d’ainsi la faire rester muette, pendant un bon moment. Et au lieu de tenter de trouver une bonne réplique, pour se sauver de ce mauvais pas, elle ne fit qu’hausser les épaules et répondre dans une voix qui semblait franche, mais au fond, elle n’était pas trop convaincue qu’elle paraissait sûre d’elle-même.
Non, j’ai finit de jouer à ce petit jeu là.
Elle regarda un moment ses mains, comme si du coup, elle leur trouvait un grandiose intérêt. C’était vraiment un miracle qu’il ait réussit à fermer le clapet de cette jolie jeune femme. Elle n’avait pas pour autant perdu son assurance, mais elle avait complètement oublié qu’elle avait en tête, à l’origine, de jouer avec lui et d’être désobligeante. Un flot de souvenirs qui la submergeait peut-être? On ne saurait dire, mais elle s’adoucit bien vite. Et se passant une main dans les cheveux, ressentant un étrange sentiment de malaise, elle reposa son regard sur Chris. Et bien qu'elle aurait voulu dire quelque chose de conglant, elle garda le silence. |
| | | Christophe Miltonfine | VIP ADMIN |
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| Sujet: Re: Coffee Time Mar 19 Juin - 1:02 | |
| Quelle victoire, petite certes, mais victoire tout de même d’avoir faire fermer le clapet d’Addison ! En lui posant cette question ô combien délicate et surtout cinglante, Chris s’était préparé à une réponse des plus acides, une répartie sans prendre de gant et bien méchante, le genre que la jeune fille manipulait à merveille. Rien de mieux pour des retrouvailles entre ex que des horreurs jetées en pleine face avec l’air le plus détaché possible comme celui qu’arborait Miltonfine. Enfin, pour Chris qui était resté des plus impassible possible à cette question mais en dévisageant la belle qui ne savait pas quoi répliquer, un léger sourire en coin s’était dessiné sur le visage du jeune homme, illuminant son visage d’une étrange façon, ce même visage qui s’était refermé quand il l’avait vue toute à l’heure. C’était si drôle à regarder, la voir ouvrir et fermer sa bouche, ne sachant quoi répliquer et voir son visage se crisper, qui se traduisait aussi par le rejet de ses cheveux, qui avait l’air toujours aussi soyeux soit dit en passant, en arrière. Lui avait juste croisé les bras machinalement en attendant quelconque réponse. Mais ce silence fut des plus drôles. Non pas que Christophe soit un être méchant et plein de mauvaises intentions mais quand on a devant soit la fille qui vous a brisé le cœur et qu’elle semblait vaincue, c’était toujours ça de pris. Toute petite vengeance faisait du bien, la vengeance n’était elle pas l’arme des humiliés ? Enfin quand elle prit tout de même la parole pour donner une banale réponse, il sentait qu’Addi’ ne flanchait pas et restait digne même si elle devait hurler au fond d’elle-même. Qu’importe, Chris se faisait du bien en lui faisant du mal. C’était un autre Miltonfine qui était là, un type un peu cynique et à la répartie assassine. Profitant de ce premier round gagné, il voulut en rajouter une couche tout en levant les sourcils et ouvrant en grand ses yeux noisette, comme surpris de la réponse. Enfin c’était un peu le cas puisque la belle demoiselle aimait le luxe et l’argent. Lui, du temps où ils étaient encore ensemble, ne gagnait qu’un petit salaire puisqu’il démarrait dans le métier et pourtant, il se privait quand elle voulait un sac Gucci ou des chaussures Prada. Rien n’était trop beau pour satisfaire sa petite amie de l’époque. Cela n’avait pas suffi à la retenir puisqu’elle était quand même partie.
Les banquiers de New York peuvent avoir l’esprit tranquille alors !
Mais pourquoi était il aussi méchant ? Ce n’était pas son habitude. Tournant la tête à la recherche de son serveur qui était devenu un fantôme à présent, Miltonfine ne put empêcher un flot de souvenirs de refaire surface. Le genre de choses que l’on tente d’oublier après une rupture difficile, les bons et mauvais moments. Les fous rires, les engueulades, les baisers, les claquements de porte, la rencontre, la rupture … Des bribes de leur union hantaient l’esprit du jeune homme qui se mordit la lèvre supérieure, signe qu’il devait se ressaisir, ne pas se laisser abattre ni se laisser envahir par tout cela devant la jeune femme. Ne voyant toujours pas sa commande arriver, om regarda Addison et ne pouvait s’empêcher de penser qu’elle était toujours aussi belle, que ses cheveux avaient l’air de crier qu’ils voulaient être touchés, que sa bouche suppliait d’avoir un baiser et que son corps était à lui seul un pêché de luxure. C’était difficile de se contenir face à elle mais Chris s’était blindé, du moins le croyait, contre Addison Marks, le monstre de son cœur. Dans sa posture, on aurait dit qu’il était immobile comme une statue de cire car il conservait le même sourire la même posture et ne quittait pas des yeux la jolie jeune femme.
Dans quoi tu t’es recyclée alors ? Enfin, qu’est ce que tu deviens ?
Salaud mais pas totalement quand même, on ne pas chasser ce que l’on est vraiment. Et Christophe était tout sauf un type méchant, justement lui était toujours le garçon gentil qui se faisait avoir, toujours la victime de service qui en prenait toujours plein la tête. Et ce côté sympa, cool, remontait toujours plus vite que l’on ne croyait même s’il aurait voulu être un peu plus cinglent plus longtemps. Sa voix restait toujours neutre et détachée et son petit sourire en coin faisait place à un visage sans réellement d’expression, aux sourcils juste légèrement froncés. Quelle état d’esprit cela traduisait il ? Miltonfine lui-même ne savait pas comment se conduire, que penser et comment être. Le jeune homme faisait le type détendu mais dans sa tête les images du passé le martelaient de souvenirs pas toujours agréables, qui faisaient mal malgré tout. Lui qui pensait que tout cela appartenait au passé, il s’était trompé. Finalement, le passé nous rattrape toujours tôt ou tard … | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coffee Time Mar 19 Juin - 3:55 | |
| Aux paroles que Chris, elle arqua brièvement un sourcil, sans pour autant répondre quoique se soit, pinçant les lèvres, dans une nouvelle moue. Mais c’est qu’il y allait fort, ce si sublime Miltonfine! Comment était-elle censée garder son sang froid alors qu’il la provoquait d’une façon si méchante et directe. Rester impassible, comme si rien ne nous atteignait, c’était une chose que bien des gens savaient faire, et Chris le premier, qui lui, y arrivait avec une telle perfection, mais malheureusement pour elle, Addison n’y arrivait tout simplement pas, et dès qu’elle était affectée par quelque chose, on le réalisait bien vite. Et cette fois-ci, ça ne fit pas exception à la règle. Pour une fraction de seconde, son expression se décomposa, mais elle tenta, avec succès, dois-je préciser, de bien vite retrouver une attitude plus ou moins indifférente. Elle serra les dents, la partie n’était pas gagnée et Chris avait la ferme intention de se venger contre elle, à ce qu’elle pouvait remarquer, avec désagrément. Elle garda tout de même son regard sur lui, car regarder ailleurs n’aurait fait que prouver qu’elle ne savait pas quoi répondre à cette acide remarque, une fois de plus. Attendez… Rappelez moi, encore, pourquoi elle était aller le voir celui-là!? Elle n’aurait pas pu être brillante, pour une fois, et rester dans son coin, sans faire valoir sa présence? Elle, faire ça? Jamais, malheureusement. Et pourtant, elle aurait peut-être préféré, pour une fois, rester assise à sa table, au lieu de vouloir faire son intéressante.
Était-elle vraiment en train de regretter sa venue auprès de Miltonfine, et était-elle en train de complètement flancher devant cette situation qu’elle commençait à trouver grandement, désagréable? Tout portait à croire qu’en effet, oui, elle perdait le total contrôle, et qu’elle regrettait amèrement de s’être pointée sous les yeux de ce très cher Chris. Et pourtant, malgré tout, elle gardait la tête froide, et conservait tout le calme qui lui était possible. Et tous ceux qui connaissait bien miss Marks savait très bien qu’elle était tellement du genre à péter des câbles, les plus grosses crises de colère qui soit, ou encore, elle était tellement trop douée pour être une véritable garce, experte en remarques désobligeantes. Alors voulez-vous m’expliquer pourquoi à ce moment précis, alors que ce n’était vraiment, mais vraiment pas le moment, pourquoi est-ce qu’elle ne savait absolument pas quoi répondre, et pas qu’une fois, non, pour une deuxième fois! C’était la totale humiliation, devant la pire personne qui soit! Elle ne savait pas Miltonfine aussi, odieux, et capable d’ainsi dénigrer une personne que par de simples mots. Enfin, ceci devait faire partie de sa douce vengeance. Tout dans son expression démontrait qu’elle était... vexée? Ou peut-être était-ce blessée? Ou simplement, étonnée, voilà tout. Et pourtant, elle aurait volontiers cracher son venin sur se jeune homme, de sa façon ô si habituelle, mais elle n’y arrivait pas. Comme si quelque chose l’en empêchait, ou bloquait tout simplement les mots qui lui brûlaient les lèvres, mais qui refusaient catégoriquement de se faire entendre. Elle se mordilla la lèvre inférieure, sentant qu’elle commençait a s’énervée et pas qu’un peu. L’attitude détachée que prenait Chris, et l’expression impassible, voir complètement indéchiffrable qu’il abordait commençait à l’agacer, et fortement, en plus. Au fond d’elle, elle bouillonnait d’une rage naissante, qui, en passant, n’allait pas tarder à prendre de l’ampleur si Miltonfine continuait sur ce terrain, mais elle faisait de grands efforts pour dissimuler le tout, restant quasi indifférente. Elle arqua un sourcil, se faisant violence pour ne pas lui balancer une gifle monumentale, dont elle seule avait le secret. Et lui, il devait se trouver vachement marrant en ce moment même, ce qui ne faisait qu’empirer le cas de la belle brune. Mais les erreurs du passé ne nous rattrapent-elles pas toujours, et ne faut-il pas payer pour nos fautes? Ne voulant pas empirer son cas, et certainement pas être celle qui déclancherait une engueulade entre eux, elle préféra ignorer sa première remarque, qu’elle jugea, une nouvelle fois, tellement trop mal placée. Elle rétorqua simplement, d’une façon tellement ironique, mais dans un sourire e coin qu’elle n’avait su dissimuler. Tant qu’à se faire humilier par son ex petit copain, autant en rire, sinon, elle allait rester vexée un bon moment.
Ah Miltonfine, ce que tu peux me faire rire!
Elle leva les yeux au ciel, secouant légèrement la tête, dans un soupire, puis posa son regard sur ses ongles parfaitement manucurés, comme si elle leur accordait une grande importance, ce qui n’était pas le cas, permettez moi de l’énoncer. Et, après un bref moment, elle finit par simplement se détendre et elle en vain même à s’attendrir. Après tout, elle n’avait pas à se laisser abattre par ce jeune homme qui au fond, était tout sauf menaçant. Et ce fut d’ailleurs pour cette raison qu’elle risqua un regard dans la direction de Chris, droit dans les yeux, geste qu’elle regretta dès que ses yeux croisèrent son regard. Les grands yeux marrons de ce jeune homme avaient toujours eut le don de totalement la faire fondre, voir à lui faire perdre complètement tous ses moyens, et elle ne tarda pas à se rendre compte que c’était toujours le cas. Elle le regarda un bon moment dans les yeux, et peut-être même un peu trop longtemps, mais détacher son regard du sien lui fut comme, du coup, un grand supplice, et c’était d'ailleurs impossible de dériver les yeux vers tout autre point de fixation. Et c’est d’ailleurs en le regardant qu’un flot de souvenirs vinrent de nouveau la submerger. Mais merde, pourquoi ces foutus souvenirs, aussi merveilleux soient-ils, dans certains cas, venait-ils s’immiscer dans ses pensées, en un moment pareil! C’état loin d’être le moment de penser à tout ça, n’était-elle pas assez troublée ainsi!? Elle avait jadis été si soulagée, voir même satisfaite de son agissement, lorsqu’elle l’avait largué, et elle n’avait vraiment pas besoin de se sentir coupable, non? Et elle finit par détourner les yeux, chassant les souvenirs qui ne cessaient de tourmenter ses pensées. Faisant tourner entre son pouce et son index la fine bague en argent qu’elle portait au petit doigt, elle soupira avec la plus grande des discrétions, quand il lui demanda ce qu’elle devenait. Un haussement d’épaules fut la première réponse qu’il reçut. À vrai dire, elle ne devenait pas grand-chose de très différent, depuis la dernière fois où ils s’étaient parlés, c’est à dire, la fois où elle l’avait plaqué. Elle avait changé, mais à peine. Elle était peut-être un peu moins garce qu’elle le fut jadis, avait de plus grandes valeurs, et ne mettait plus n’importe qui dans son lit, ou presque, parce que bon, parfois, elle ne pouvait résister à la tentation, mais tout de même, de moins en moins de jeunes hommes avaient la chance de se retrouver entre les draps de la jeune femme, ce qui était, un véritable exploit. Mais elle n’allait tout de même pas dire cette information à Chris, elle passerait pour quoi? Elle haussa des épaules une seconde fois, et posa son regard sur lui, dans un léger sourire.
Je suis toujours la même, ou presque.
Faisait-elle exprès de lui offrir des réponses courtes, et avec un détachement apparent? Oui, naturellement. En fait, elle ne répondait pas trop à sa question, mais elle était comme ça. Elle répondait rarement à une question qu’on lui posait. Elle laissait plutôt les gens faire des déductions, c’était plus amusant ainsi. Et de cette façon, Chris pouvait parfaitement s’imaginer ce qu’elle devenait, c'est-à-dire pas grand-chose de plus que ce qu’elle fut avant. Elle joignit les mains, alors qu’un sourire, aussi pâle soit-il, fit son apparition sur ses lèvres. Encore et toujours, elle tentait de paraître indifférente, pratiquement lassée, alors qu’au fond d’elle-même, c’était le chaos, une véritable tempête indomptable. Entre la terrible envie des lèvres et des bras de celui qu’elle avait jadis tant aimé, le sentiment de culpabilité que ne faisait que grandir en elle, et la sensation d’humiliation, elle ne savait tout simplement plus où se placer, ce qui était, assez étrange, vue la personnalité si forte qu’elle avait coutume d’avoir.
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| Sujet: Re: Coffee Time Mar 19 Juin - 15:38 | |
| Deux fois de suite, c’était un véritable miracle ! Deux fois de suite ! Christophe n’en revenait pas de prendre le dessus de la conversation aussi facilement et dès le départ comme ça, soit il était trop méchant ou alors elle avait changé au point de ne plus être cette fille à la gâchette facile, où les balles étaient ses mots qui blessaient sans tuer. Non, ce n’était pas possible, lui n’y croyait pas, Addison se trahissait de par ses gestes, ses regards et son ton de voix, tout laissait penser que la jeune femme était vexée ! Elle qui avait tant de fois cassée Chris, même de façon gentille en le taquinant, se retrouvait sans voix. C’était amusant et Christophe s’en délectait, il fallait bien l’avouer m^me si ce n’était pas son genre en temps normal, oui mais dans les temps normaux on ne rencontre pas ses dans un des Starbucks de New York donc tout était relatif. Mais il ne fallait jamais compter bien longtemps ce côté mauvais, un peu méchant car il redevenait bien vite la crème qu’il était réellement, cela se voyait sur son visage qui ne montrait aucune colère et il décroisa même ses bras dans un geste lent et fourra une de ses mains dans sa poche de son jean. C’était étrange ce genre de retrouvailles, il n’avait pas pensé que cela se produirait ainsi … A vrai dire, il avait cessé d’y penser tout court depuis bien longtemps déjà, espèrant même justement de ne pas la croiser. Mais apparemment New York n’était pas assez grand pour que deux anciens amants ne se revoient plus. Leur conversation se faisait par petites phrases, pas franchement des plus intéressantes. Des piques et des questions aux réponses plus qu’évasives. Addison avait décidé d’en dire le moins possible, ce n’était peut être pas plus mal, on ne savait pas toujours ce qu’elle pouvait dire, si cela serait un petit mot sympa ou son total contraire.
Chris ne put s’empêcher de sourire, un large sourire qui apparut sur son doux visage. Pas de sympathie, pourquoi en aurait il pour elle, mais celle façon qu’elle avait de parler l’amusait, il ne comprenait pas sa venue à lui et la jeune femme lui disait des choses sans intérêt et jouait sur un mystère qui ne servait à rien. D’un coup, un petit rire s’échappa de la gorge de Christophe, c’était totalement moqueur et c’est pour cela que ça ne dura que quelques instant avant de se pincer les lèvres. Puis il se retourna pour appuyer ses avant bras, toujours à la recherche de Stan le serveur fantôme avec un petit sourire toujours moqueurs ancré sur ses lèvres.
Je t’ai connue plus bavarde … Et plus garce aussi !
Ce n’était techniquement pas méchant, juste une constatation pure et simple de ce qu’il voyait. Miltonfine était observateur et disait simplement ce qui se présentait sous ses yeux. Là, il ne la regardait plus, c’était un petit moment de répit car malgré tout, c’était difficile de rester l’air de rien alors que tout revenait en tête. Cela faisait des mois qu’un souvenir d’Addison et lui ne l’avait pas hanté. Finalement, Chris ne l’avait jamais oublié, n’avait jamais tourné la page, et à ce moment là, c’était bien problématique puisqu’il fallait « affronter » son ex à ce moment précis. Tandis que ses yeux se baladaient derrière le comptoir, il perdit son sourire en voyant apparaître son serveur qui lui adressait un large sourire. Chris fronça les sourcils, son visage se crispa et il serra les dents tout en passant son index sur son cou, signe à Stan que s’il ne venait pas dans les deux minutes, il allait le tuer. Son histoire de commande était réglée, il pouvait à nouveau se tourner vers la belle. Un instant, Christophe avait imaginé qu’elle était partie sans bruit, sans un au revoir. Bizarrement, l’animateur fut presque soulagé de voir le beau visage de la jeune femme et ses grands yeux verts posés sur lui. La colère qui avait travers le visage de Miltonfine s’évapora même s’il aurait pu la déverser sur Addison, une cible parfaite pour dire ses quatre vérités, se soulager comme il l’avait longtemps imaginer quand il s’était retrouvé tout seul dans son appartement bien vide sans elle. Mais non, ce ne serait pas le cas, pas aujourd’hui, il n’avait pas l’envie et ce n’était pas le bon moment ni le bon lieu. Retirant sa casquette, Chris s’ébouriffa les cheveux machinalement, histoire que sa chevelure brune ressemble à quelque chose.
Si tu es venue me voir juste pour me signaler que tu es toujours en vie, je suis ravi de l’apprendre. Mais je ne vais pas forcer une conversation en mono-phrase.
C’était toujours sans méchanceté aucune mais il est vrai que de l’avoir sous les yeux lui fendait le cœur, ça faisait mal, et que si elle était là, autant qu’elle parle sinon il n’y avait pas d’intérêt mis à part d’enfoncer un couteau dans le cœur, dans une plaie qui ne s’était finalement jamais refermée. Alors autant torturer utilement, lui faire un minimum de conversation … | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coffee Time Mer 20 Juin - 3:13 | |
| [Désolée, mais je suis en total manque d'Inspration aujourd'hui. Jva faire mieux la prochaine fois, Promis! Ça doit être la fatigue.. Avec mes Examens toute la journée, suis épuisée, et par le même moment, mon cerveau aussi.. Okay, je sors.. . Enfin.. Ton Nouveau Kit est Magnifique ]Toute cette foutue situation commençait à être de plus en plus emmerdante, où c’est plutôt Chris qui l’emmerdait royalement. Qui aurait cru qu’il pouvait être aussi effronté, insolant et chiant, celui-là, elle ne le connaissait pas comme ça, ou du moins, pas aussi pire que ça. Et jamais au grand jamais elle ne se serait doutée qu’il accomplirait un véritable miracle de la sorte, non seulement il commençait à l’énerver abondamment, mais en plus, il réussissait haut la main à la faire taire. La tournure des événements était loin de lui plaire, constatant le fait que tout revirait contre elle, et non contre Chris, ce qui était, en fait, le but premier d’Addison. Elle était venue, aux premiers abords, simplement pour le faire chier, et pour voir s’il se souvenait bien d’elle. Ils s’étaient minutieusement évités si longtemps, il fallait bien qu’elle fasse valoir sa présence. Et pourtant, là, il était en train de tout faire foirer en faisant son emmerdeur de première, et en prenant le malin plaisir à savourer le manque d’assurance qu’avait à présent la belle. Il était en train de prendre le dessus de cette petite discussion, alors qu’elle, elle perdait totalement le contrôle. Et dire que c’était initialement supposé être le contraire! Non mais quel imbécile celui-là! Et Addison n’oserait jamais s’avouer vaincue, ni même se dire que peut-être, elle méritait ce genre de comportement de la part de jeune homme. Sans compter qu’elle avait même, pour un bref instant, compter discuter calmement, ou peut-être pas si calmement que ça, avec lui, et potentiellement même, s’excuser au près de lui. Et bah désolée ma belle, mais ce sera pour une autre fois, visiblement! Dans l’état dans lequel se trouvait Chris, il allait l’envoyer balader dans les trois premières secondes, alors vraiment pas le temps d’embarquer sur le terrain des excuses. Quoique peut importe le moment ou elle ramènerait leur relation sur le tapis, ça allait foutre un froid entre eux et un foutu bordel, ça c’était chose qu’elle savait déjà. Pourtant, en ce moment même, elle souhaiterait bien lui demander pardon, bien qu’elle était un peu, beaucoup, consciente qu’il ne lui pardonnerait pas. Étant perdue un moment dans ces pensées fortement désagréables, elle avait cessé de regarder Chris. Refaisant surface, elle reposa son regard sur lui, dans une légère grimace, et vint, pour une énième fois, se passer une main dans les cheveux. Et voilà que son attitude qu’elle n’arrivait pas à changer trahissait complètement ses réactions face à tout ça, et encore pire, ses sentiments. Et s’il y avait bien quelque choser qu’elle détestait, c’est qu’on perçoive ce qu’elle ressentait. Restait peut-être, plus qu’un seul moyen de se sortir de tout ça, mais c’était assez risqué, bien qu’Addison excellait en cette technique. Après mûre réflexion, elle jugea bon de laisse tomber cette idée, alors qu’elle était, une nouvelle fois, totalement indignée par les paroles de son ex, mais tenta, pour une nouvelle fois encore, de ne rien montrer.
Oui, elle avait jadis été la plus garce qui soit, et oui, elle l’était encore, quoiqu’un peu moins, mais qu’il se permette de le lui dire, et de cette façon en plus, elle ne le prenait pas. Elle qui habituellement ne se laissait aucunement affectée par les reproches d’autrui, qu’est-ce qui lui prenait, tout à coup? Et le sourire moqueur et ô tellement frustrant qui restait accroché sur les lèvres de cet imbécile la mettait encore plus hors d’elle. Oh, ce qu’elle pouvait bouillonner de rage intérieurement! Et si elle n’avait pas été dans un lieu publique, elle lui aurait tellement dit sa façon de penser, chose qui n’aurait pas été très jolie, mais pourtant, elle conserva son calme. Tout ce qu’il voulait faire, c’était la faire chier, et enragée non? Et bien il avait réussi, mais elle n’avait pas besoin de le lui faire savoir. –comme s’il ne l’avait pas déjà remarqué- Il cherchait sans doute à la faire répliquer avec une grande vigueur, mais malheureusement, cette chose n'arriverait pas. Elle croisa de nouveau les bras contre sa poitrine et le dévisagea un bon moment, d’un regard glacial, la bouche légèrement entrouverte, mais pourtant sans répondre quoi que ce soit! Mais bon sang Marks!! Ressaisis toi!! Fait quelque chose, dis quelque chose du moins! Et bien non! Aucun mot, aucun mouvement, sauf peut-être un subtile battement des cils, rien de plus. Et là, ce qu’elle fit fut sans doute la chose la plus décourageante qui soit, et sans doute celle à laquelle Chris s’attendait le moins, elle ferma la bouche, et ne répondit absolument rien. Et non, ce n’est pas une blague. Elle ne fit que lui adresser son éternel sourire empli de sarcasme, sans laisser de côté le regard qui va avec, mais elle se la ferma.
Et en plus, il osait lui faire dos. Décidément, il savait exactement comment agir pour la faire sentir mal, et s’arrangeait que trop parfaitement pour qu’elle lui foute une gifle et fiche le camp. Bah au fond, c’était peut-être ce qu’il désirait le plus, qu’elle lui foute la paix en levant les voiles? Et c’est exactement pourquoi elle se faisait un faux plaisir à rester à ses côtés. N’importe qui qui connaissait bien Addi’ ne l’aurait même pas reconnue devant l’attitude qu’elle adoptait, et c’était tellement désolant à voir. Faut croire qu’il n’y avait que Christophe Miltonfine qui soit capable de a faire taire ainsi, et la mettre aussi…Comment dire? mal à l’aise était peut-être l’expression juste? Soit ça, ou vraiment, il y avait quelque chose qui tournait pas rond chez la belle, parce que pourtant, elle n’avait nullement changée et était tellement pareille comme avant! Pourquoi, pourquoi ne répliquait-elle pas!? C’est la même chose qu’elle se demandait. Peut-être en avait-elle simplement pas le courage, elle se disait qu’elle en avait assez fait comme ça. Et même si elle aurait voulu critiquer Chris, comme pur acte de défense, elle ne l’aurait pas pu, car justement, il n’avait rien à se reprocher. Mise à part du fait qu’en ce moment même, elle lui aurait volontiers arraché les yeux. Mais pourtant, à ses mots, elle proposa dans une telle innocence, bien qu’elle se doutait qu’il allait refuser de si tôt, et elle prit soin de ne passer aucun commentaire sur la raison pour laquelle elle était venue le voir...Et bah si tu tiens à une ‘vraie’ conversation, s’agis de le demander. Mais en toute honnêteté, je préfèrerais aller m’asseoir à une table, car plantés ici, en plein milieu du café, c’est loin d’être plaisant. 'Enfin, si ta commande peut finir par arriver. Et le tout fut dit, une nouvelle fois, de son ton cassant, et ironique. Cette proposition avait un but bien simple, elle savait pertinemment que Chris allait refuser. Voir qu’il allait accepter volontairement de passer du temps, assis en tête à tête avec elle, à discuter bêtement. En fait, elle ne voulait que se trouver une excuse valable pour foutre le camp au plus vite, car oui, à présent, c’est tout ce qu’elle avait en tête.L’air détaché qu’abordait Chris lui tapait sur les nerfs, toutes les remarques qu’il passait l’enrageaient, et elle savait que si elle continuait à ainsi le dévisager du regard, elle allait se laisser enjôler par le physique de rêve de ce bel homme, ce qui la mènerait peut-être à poser un geste qu’elle regretterait que trop, et qui la mettrait dan un joli pétrin. Et oui, vous assistez en avant première à un événement qui jamais avant ne s’était produit, Addison Marks avait flanché. Chose si désolante à dire, mais pourtant bien vraie… |
| | | Christophe Miltonfine | VIP ADMIN |
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| Sujet: Re: Coffee Time Mar 26 Juin - 17:43 | |
| [Ce n'est pas grave et ton post est très bien ... Moi je m'excuse du mien, mon inspi' flanche par moment]
Elle osait ! Non non, Christophe avait du mal à se rendre compte ce qu'Addison lui proposait : qu'ils aient une conversation tous les deux. Ok, ce serait une discussion banale sur le boulot, la famille, les amis, ... Rien de bien personnel ou de très engageant mais tout de même. Lui se souvenait encore des messages désespérés qu'il lui avait laissé sur son portable, sur sa messagerie où il pleurait plus qu'il ne parlait, où il voulait qu'ils discutent du pourquoi du comment, qu'il sache pourquoi elle partait, pourquoi elle le quittait alors que tout allait bien entre eux à part quelques accroches mais cela arrivait dans tous les couples. Chris n'avait jamais oublié ces moments où il appelait en anonyme pour entendre la voix sur son répondeur ou en direct avant de raccrocher, ne pouvant pas parler. L'époque où Miltonfine n'était plus qu'une loque, plus que l'ombre de son ombre. Et maintenant, Addison lui proposait une conversation. C'était un comble et l'air impassible de Chris fit place a de grands yeux ouverts, étonnés et ses sourcils légèrement froncés traduisaient cette remontée de mauvais souvenirs qu'il aurait voulu ne jamais revoir venir dans sa tête.
Et pourtant, il avait suffi de cinq minutes à peine pour qu'un travail sur lui même qui avait duré quelques mois fut réduit à néant. A croire qu'on oublie jamais véritablement quelqu'un. Ceux qui disaient cela méritaient le respect ou alors étaient des menteurs. Mais Miltonfine ne voulait plus de ses images alors que faire ? Rester en tentant de se prouver qu'il était un grand garçon et qu'il pouvait faire ami-ami avec son ex en passant l'éponge sur le passe ou alors fuir et tenter à nouveau de panser ses blessures ? Dur choix, dans les deux cas il y avait quelque chose qui ferait mal. Mais tandis qu'il pensait, son visage s'était quelque peu fermé face à cette proposition. Chris avait un visage très expressif, il était très net de voir dans ses yeux marron devenus sombres ou son visage froid que quelque chose n'allait pas. Et il ne fallait pas être sorti de Harvard pour comprendre d'où venait la source de tout ça.
J'ai jamais dit que je tenais à une conversation ... Tu as plus d'un an et demide retard.
C'était presque dit en marmonnant et sur un ton claquant. Au moins c'était dit, assez explicite pour qu'elle comprenne où Miltonfine voulait en venir. A vrai dire, ce n'était pas bien compliqué. Addison avait du bien les écouter ces pathétiques messages sur le répondeur, elle avait du bien rire d'ailleurs à ce moment tandis que lui pleurait comme un gosse qui était puni pour une faute qu'il n'avait pas commis. Bah lui avait été puni à cause d'Addi, avait subi cette rupture et maintenant, en y repensant, était plus amer que triste. Cela avait brisé son coeur et il était incapable de se caser maintenant. Enfin, il n'avait jamais cherché à se foutre en couple, trop dur pour lui et trop d'inquiétudes. Il n'aurait pas supporté qu'on le quitte à nouveau alors il préférait papillonner.
Soupirant assez fort, Chris croisa les bras tout en observant Addison. Il avait envie de partir, de gueuler, de lui foutre une baffe ... Mais en même temps, il avait envie de caresser son visage et de l'embrasser pour savoir si ses lèvres avaient toujours le même goût. Mais s'il se laissait à de la tendresse, c'était lui qui aurait le plus mal, encore une fois Miltonfine serait le type qui tombait dans le panneau à chaque fois. Alors, il préférait plutôt se réfugier dans la colère, dans cette partie de lui-même qu'il n'aimait pas, où il ne se reconnaissait pas. Ses yeux sombres, sa machoire crispé et ce regard un peu mauvais, ce n'était pas du tout le Miltonfine que les gens connaissaient ni celui de tous les jours. C'était celui qui souffrait mais qui préfèrait tenter de dominer plutôt que d'avoir mal encore.
Pourquoi j'irais m'asseoir à la même table que toi ? Je pense qu'on a pas grand chose à se dire ...
Mais à la regarder, à la fixer dans les yeux, il y avait quelque chose qui n'allait plus chez Christophe. Quoi ? Il ne le savait pas lui même et n'avait pas contrôlé se léger penchement en avant, puis se remettre droit. Que voulait il faire ? Même pas lui ne savait alors bon. Puis il leva les yeux au ciel en soupirant avant de secouer sa tête de gauche à droite tout doucement et ne regardant pas Addi, se parla à lui même.
Je sais même pas ce que je fous encore ici ...
Sans même attendre une seconde sa commande, Chris se mit à marcher en direction de la sortie. Il ne dit même pas au revoir à Addison et avança l'air un peu blasé en direction de la sortie en se faufilant au milieu des clients qui se pressaient toujours plus nombreux dans le Starbucks. Un peu d'air ne ferait pas de mal au jeune homme. Bizarrement, Christophe se demanda si Addison allait le laisser partir ou alors le rattraper. Pensée stupide, ils n'étaient plus un couple et aucun des deux n'avaient de compte à rendre à l'autre. Mais bon, cela traversa la tête du jeune homme malgré tout ... | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Coffee Time Mer 27 Juin - 4:53 | |
| [RHOO, C'EST TOUT SIMPLEMENT PARFAIT. MOI, JE FAIS QUOI DEVANT UNE REP PAREILLE? J'AI PLUS D'INSPIRATION! CES TEMPS-CI C'EST FOU... ALLIGNER 3 MOTS ME TUE.. >< JE FAIS MON POSSIBLE! SOORRRRY ] Victoire! D’après l’air qui se dévoilait peu à peu sur les traits de Miltonfine, il allait refuser, et en beauté, c'est-à-dire, de sa façon toujours aussi chiante. C’est drôle à quel point elle s’y attendait, et c’est encore plus drôle que c’était ce qu’elle désirait. Enfin, en ce moment même, c’est ce qu’elle pensait qu’elle voulait, ce qu’elle voulait vraiment? Ça restait à voir… Elle sourit en coin, elle avait finalement le moyen de ficher le camp, et sans se montrer impolie ou quoi que ce soit. Bon, non pas que Chris voulait la savoir polie, en ce moment, il devait se ficher d’elle complètement, mais bon, c’était une autre histoire. Elle était plongée dans une contemplation de ses ongles tout récemment vernis, à la recherche d’un petit défaut qui s’y serait glissé. Regardant ses mains en fronçant un peu les sourcils, elle n’accorda aucune attention à Christophe. En fait, elle préférait ne plus le regarder du tout, question de contrôler tous les différents sentiments pas beaux du tout qui s’emparait d’elle, malgré elle, naturellement. Lorsqu’elle releva enfin les yeux vers le séduisant jeune homme qu’était Chris, il semblait… elle ne savait pas comment dire. À la fois en colère, mais aussi étonné. Chose certaine, il était loin d’apprécier sa proposition, même qu’on aurait pu jurer qu’il la détestait, ce qui signifiait, mission accomplie! Oh bon sang, dans quelle mauvaise posture elle venait de se mettre! Là, Miltonfine semblait vraiment en colère contre elle, et c’était pas du tout ce qu’elle voulait. Voir qu’il n’avait pas raison, de la détester, en ce moment même. En fait, il avait toutes les raisons du monde de vouloir lui foutre une baffe. Enfin, tout homme qui se respectait ne lèverait jamais la main sur une femme, mais tout de même, certaines exceptions s’imposaient, parfois. Juste le regard qu’avait Miltonfine la rendait mal à l’aise, et ses paroles, d’autant plus. Elle savait tellement qu’il avait raison, elle savait qu’elle aurait pu s’expliquer avant, répondre à ses appels, au lieu de supprimer les messages qu’il lui envoyait. Et pourtant, à cette époque, elle était tellement garce et n’accordait plus aucune importance à leur relation. D’ailleurs, pourquoi y accorderait-elle une importance maintenant, alors qu’il était là, à la faire chier, et que jamais il ne lui accorderait une seconde pour s’expliquer.
Elle haussa les épaules, fronçant les sourcils. Comment lui répondre, de façon à s’en sortir? Tout simplement impossible, si elle ne voulait pas démarrer une guerre considérable entre eux deux. Elle sourit en coin, non mais! C’était quoi, cette attitude; sourire, comme si rien ne l’affectait. Ce n’était trop pas son genre! En fait, la remarquable sensibilité d’Addison était tellement bien cachée que personne, ou presque, ne savait qu’elle était tellement trop émotive que s’en était décourageant. L’art de cacher sa véritable personnalité derrière un masque, art que la jolie brune maîtrisait parfaitement, ou du moins, presque parfaitement. Il était tellement facile de voir ce qu’elle ressentait, en ce moment, pour la simple raison que.. En fait, pour quelle raison? Qu’est-ce qui lui prenait, bon sang! Ce n’était pas possible! Elle était totalement en train de flancher devant lui, et allait vraiment se foutre elle-même la honte si ça continuait sur ce terrain. Toujours son air faussement indifférent scotché au visage, elle répondit, dans un nouveau haussement d’épaule, sans même daigner le regarder.
Ne dit-on pas toujours, mieux vaut tard que jamais?
Elle renvoya derrière son épaule d’un mouvement gracieux ses cheveux, ce qu’elle n’arrêtait plus de faire, puis vint jouer avec la petite chaînette qu’elle avait dans le cou, toujours sans porter une grande attention à Chris. Elle n’allait tout de même pas se battre avec lui pour avoir son attention, il ne voulait rien savoir, c’était son foutu problème. Ce fut à son tour de soupirer bruyamment, l’air blasé, puis elle regarda autour d’elle un petit moment. Le café était toujours aussi bondé, et c’était la seule chose qui lui faisait garder son calme, elle ne désirait pas se donner en spectacle avec son ex, face à une masse aussi énorme de gens. Ce que la jeune femme ne semblait pas réaliser, c’était la souffrance qu’elle avait jadis fait subir à Chris. Oui, elle savait qu’il avait eut mal, elle avait pu le constater, mais elle n’avait pas accordée une très grande importance à ce fait, avant…avant il y a quelques minutes. Elle réalisait enfin –il était pas trop tôt- qu’elle lui avait peut-être fait plus mal que prévue. Au moins, maintenant, elle était certaine qu’il en souffrait plus, et qu’il l’avait oublié. Enfin, c’est ce qu’elle avait eu l’intelligence de déduire. Elle comprenait pourtant qu’il lui en voulait encore. Pas de chance Addi’! Son regard restait rivé sur Chris, bien que ce n’était pas la tâche la plus facile qui soit, mais elle tenait bon. Se mordillant la lèvre, elle regardait de temps à autre dans la direction des serveurs, croisant les doigts pour que ce fichu Stan refasse apparition avec la commande de Chris, pour qu’il disparaisse de sa vue. Et dire que c’est elle, la totale idiote, qui avait eut le cran d’aller le voir. Ça, elle allait s’en vouloir longtemps! Aux mots de Chris, elle soupira une nouvelle fois, et encore, elle ne put s’empêcher de lever les yeux au ciel. D’un ton sec, elle lui répondit, détournant son regard.
Bah, c’est ce que toute personne civilisée ferait, mais je vois que c’est loin d’être ton cas. Qu’est-ce que je vais m’imaginer là, j’aurais du m’y attendre.
Elle arqua un sourcil, puis fit une moue. Non mais quel idiot, tout de même! Faisant tourner une mèche de cheveux autour de son index pendant un long moment, elle se contenta d’ignorer la présence du jeune homme, évitant avec le plus grands des soins de le regarder. Elle eut un léger rire, puis reposa son regard ironique sur lui, sans rien dire pendant un petit moment. Non pas qu’elle n’avait rien à répliquer, en fait, elle se décida à dire ce qu’elle pensait vraiment.
Toi, t'as peut-être rien à me dire, ce que je comprends. Par contre moi, j'ai une bonne quantité de trucs à te faire part, mais je crois qu'on va laisser tomber!
Et de nouveau, elle plongea son regard vert dans le regard vraiment trop froid de Chris. La bouche légèrement entrouverte, elle se faisait violence pour ne pas trop en dire, pour ne pas s’emmêler dans un discours confus et grandement inutile. Lui, de son côté, il semblait éviter soigneusement de la regarder dans les yeux. Cette situation était vraiment soûlante, Chris était un véritable emmerdeur et pour combler le tout, elle en avait tout simplement marre. Elle voulait simplement aller se prélasser chez elle, oublier cette conversation, et même oublier qu’elle avait revu Chris. Et si ça pouvait être possible, oublier qu’il existait tiens! Mais quand elle discerna les paroles murmurer par Miltonfine, elle en vint à une véritable conclusion; elle n’allait plus tenter de s’excuser, ni même de lui adresser la parole. Il ne voulait rien savoir, et bah l’effort, elle ne le ferait plus. Et ainsi, se sera plus facile pour chacun d’eux. C’est ce qu’il voulait, c’est ce qu’il allait avoir. Un homme demande, un homme est comblé. Bon, il ne l’avait pas demandé, mais il voulait vraiment qu’elle foute le camp, elle le voyait bien. Elle était idiote, parfois, mais pas à ce point.
T’attends sans doute une humiliation publique, ce qui ne serait pas nouveau..
Par contre là, s’il voulait vraiment avoir Addison sur le dos longtemps, il avait trop bien fait! Foutre le camp comme ça! Il osait! Waw! Il avait du cran, vraiment! Et là, elle en revenait véritablement pas! Elle hésitait vraiment entre le rattraper et lui foutre une baffe, ou tout simplement le laisser partir. Elle était complètement abasourdie! Bon, elle ne s’y était pas attendue, avouons le. Et là, elle était en colère, vous ne pouvez pas savoir. Elle resta là, un petit moment, à le regarder se faufiler entre la foule de gens, pour quitter les lieux. Elle su surprit un moment à se demander si elle ne devait pas le rattraper. Non, mais, qu’est-ce qu’il lui prenait à elle! Elle venait de tout faire pour mettre fin à la conversation, et maintenant qu’elle avait ce qu’elle voulait, elle n’était pas satisfaite. C’était quoi cette blague? Elle aurait voulu qu’il reste là. Elle voulait simplement être près de lui, lui parler, même si c’était pour se faire chier mutuellement. Bordel, vraiment Addison, elle ne savait pas ce qu’elle voulait! La chose était que, pourquoi? Pourquoi tenait-elle tellement à le suivre, à le rattraper? S’il partait, c’est qu’il ne voulait plus la voir nah? Elle n’allait tout de même pas se retourner vers lui de nouveau? Non, elle n’avait pas assez de cran. Et c’est ainsi que se termina la confrontation de miss Marks et son très cher ex, Miltonfine. Enfin, pas vraiment. Elle fit demi-tour, pour retourner à sa table, comme si de rien était. Mais, au dernier moment, elle se retourna, ayant en tête de retrouver Chris. Tenace, vous dites? Et oui. Et c’est pourquoi elle le rattrapa, tellement malgré elle, et elle lui dit d’une voix pas aussi désagréable qu’elle ne l’aurait souhaité, malheureusement..
Tu sais que tu ne pourras pas fuir ton passé comme ça bien longtemps? |
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| Sujet: Re: Coffee Time Ven 29 Juin - 23:17 | |
| Elle se foutait de lui c'était pas possible. Pourquoi est ce que ça devait tomber sur lui ? Pourquoi ? Chris vivait une situation qu'il n'aurait jamais vivre, avait toujours tout fait pour éviter soigneusement Addison, faisait demi-tour quand il la voyait au loin, évitait les lieux ou elle allait ... Cela faisait des mois qu'il ne l'avait pas vue ni même apercue et c'était tant mieux de cette manière. Car la voir lui faisait avoir des réactions qu'il ne se connaissait pas comme cette colère intérieure, ce mal-être et cette colère mélangée. C'était tout simplement mauvais et coute que coute, il fallait partir. Loin d'elle et de ses grands yeux verts, loin de ce coeur qui n'en finissait plus de battre à tout rompre, loin de tous ces souvenirs qui remontaient et loin de ce passé qu'il pensait avoir oublié pour toujours. Oui, Miltonfine n'avait pas envie de lui parler malgré qu'elle ait des choses à dire. Qu'est ce que Miss Marks aurait à dire d'aussi intéressant ? La curiosité l'aurait fait rester mais même cela ce n'était pas assez. Si elle voulait s'excuser, c'était trop tard et pas besoin de lui dire autre chose, il n'en avait pas envie. Non, vraiment cela aurait été trop si Addi' se serait mise à lui parler d'eux, de leur passé et de leurs souvenirs en commun. Cela aurait été insupportable d'entendre tout cela, elle qui avait tout gâché cette journée où la jeune femme avait claqué la porte de l'appart' de Chris.
Et puis quand elle parla d'humiliation publique, il ne put s'empêcher de répliquer d'un air assez sec, sentant bien l'amertume d'un passé remonté à la surface. Ses sourcils toujours froncés montraient bien cette colère trop difficile à contenir.
Tu sais de quoi tu parles, tu t'y connais ...
Voila, la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Lui ne voulait plus d'humiliation. Miltonfine était la victime de service, une sorte de bonne poire dont les gens pouvaient lui faire mal, il ne répliquait pas. Ou alors il s'énervait sur le coup mais jamais ne faisait mal. C'était rare qu'il se mettait vraiment dans une rage, car là Miltonfine pouvait presque ressembler à un monstre et cognait à ne plus s'arrêter. Demandez à son frère, lui saura de quoi on parle ... Mais sinon, ce n'était que des mots ou alors maximum une gifle. Donc c'était pour ca qu'il fallait qu'il parte. Et le jeune homme, sans prendre la peine de prendre sa commande ou de dire au revoir à la belle demoiselle. Il y avait du monde au Starbucks, Chris devait se frayer un passage en s'excusant machinalement dès qu'il bousculait quelqu'un. En colère mais poli malgré tout, le paradoxe de l'animateur.
Dehors, il put pousser un soupir. A moitié de soulagement et moitié de tristesse. Là, il fallait qu'il s'en aille loin d'ici, aller à Battery Park, respirer le bon air, respirer le bon air océanique, remettre les idées en place, tenter d'enfuir tout ce qui était remonté, il avait mis des mois à tout "oublier" et là il faudrait agir un peu plus vite car sinon ca risquerait de le bouffer durant des jours et des semaines. Mettre ce moment entre parenthèses, voila ce qu'il ferait. Et donc Chris se mit en marche vers cette direction. Mais à peine avait il fait une dizaine de pas qu'une voix se fit entendre. Encore elle, toujours elle. Levant les yeux au ciel, ses sourcils se froncèrent à nouveau. Restant quelques secondes de dos, on pouvait l'entendre pousser un gros soupir. Puis le jeune homme se retourna, son visage mêlait tristesse et colère, on aurait dit presque un enfant. Sa voix tremblait un peu, il n'essayait même pas de cacher cela.
Je ne fuis pas mon passé, je tente de me construire un avenir ! Et qu'est ce que ca peut te foutre de comment je mène ma vie ? Quand t'es partie, tu t'es pas souciée de savoir comment j'allais. Tu as fait ta vie, j'ai fait la mienne et tu n'en fais plus partie, tu es de ces gens que je ne veux plus revoir, sur lesquels j'ai tiré un trait définitivement.
Il la regardait dans les yeux. Jamais il n'aurait pensé dire cela un jour. C'était sortit tout seul et encore cela aurait pu être pire mais déjà parler comme ça était un exploit pour ce jeune homme qui refoulait ce qu'il ressentait car c'était plus facile de garder pour soi que de parler ... Ce silence entre les deux protagonistes était lourd, Chris se demandait comment allait réagir Addison. Des mots cinglants ? Une baffe ? Ou, plus improbable, une fuite ? On ne savait jamais ce qu'elle pouvait faire et quelque chose nous dit qu'on allait pas tarder à savoir ... | |
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| Sujet: Re: Coffee Time Mar 3 Juil - 1:08 | |
| À l’extérieur de ce café bondé, enfin! Ça faisait du bien, elle sentait qu’elle pouvait vraiment réfléchir, s’éclaircir les idées, et tout simplement laisser tomber la tension qui la raidissait. Impensable qu’elle laisse ainsi Miltonfine filer, sans avoir eu ce qu’elle voulait vraiment. D’ailleurs, elle ne voulait plus rien de sa part, elle n’osait même plus se souvenir ce qu’elle avait voulue de lui aux premiers abords, mais bon, elle ne voulait pas le laisser partir, aller savoir pourquoi. Elle savait qu’après cette petite conversation, ils ne se reverraient plus, c’était certain, et ils allaient de nouveau tout faire pour s’éviter, comme ils l’avaient si bien fait depuis de nombreux mois. Il semblait découragé qu’elle l’ai rattrapé, comme s’il tenait à tout prix qu’elle disparaisse de son champ de vision, sans doute ne s’était-il pas attendu à ce qu’elle le suive. Elle put même l’entendre pousser un gros soupire, alors qu’il lui faisait dos. Et il se retourna enfin, pour la regarder, d’un regard qui semblait à la fois tellement en colère contre elle, orageux, mais aussi, il avait la mine déconfite, comme s’il était un peu, triste? Elle regretta presque de l’avoir poursuivit, de ne pas avoir lâcher l’affaire lorsqu’il avait tenter d’y mettre fin. Même qu’elle en vain à se dire qu’elle en avait déjà trop fait, et qu’il serait temps qu’elle lui foute un peu la paix. Elle? Elle, elle se sentait coupable? Pas croyable!! Et pourtant vrai, elle se sentait vraiment mal. Mais ça ne dura pas, malheureusement. En fait, ça aurait duré, si Chris n’avait pas prononcé ces odieux mots.
Là, s’en était trop, même beaucoup trop pour qu’elle puisse le supporter plus longtemps. Son regard qui se retrouvait à présent à être très froid était posé sur le jeune homme, dans une apparente colère, ce qui ne reflétait rien de bon. Là, elle était plus que frustrée, et elle n’allait pas se laisser abattre bien plus longtemps par cet imbécile de première classe. On ne pourrait pas décrire comment elle se sentait face à ces révélations. En fait, elle-même elle ne savait pas trop comment réagir. Devait-elle être en colère, ou bien blessée? Elle opta pour un mélange des deux. Bon, elle savait pertinemment ce qu’il pensait d’elle, mais le fait qu’il ose, qu’il ait l’audace de le lui dire comme ça, elle ne le prenait vraiment pas! Elle ouvrit la bouche pour répliquer, avec son cœur, mais ce fut plus ses pensées qui la portèrent à plutôt; agir. Ce fut dans une force qu’elle ne se connaissait pas qu’elle vint gifler Christophe.
Ce geste fut accompagné d’un regard horrifié, mais de la part de la jeune femme. La colère l’ayant submergée, elle n’avait pas vraiment contrôlé ses actes, et elle n’aurait jamais voulu en venir là, à lui donner ainsi une baffe. Bon, il fallait avouer qu’il l’avait un peu cherchée, et vu le tempérament colérique d’Addison, sans doute que Chris s’était même attendue à se faire frapper par son ex. Elle, elle n’arrivait pas à croire qu’elle venait de le gifler. Elle le regarda, puis regarda sa main, se mordillant la lèvre. Au moins, ça l’avait grandement apaisée, et par le même moment, apaisé sa colère. Elle s’était décidée qu’elle ne se laisserait pas faire par lui, alors elle n’allait tout de même pas s’excuser de son geste brutal –car, oui, pendant un instant bref, ça lui passa par la tête; s’excuser.- Pour le moment, tout ce qui comptait, c’était le faire chier autant qu’il le faisait, ne conservant dans son attitude que de la méchanceté, l’ironie et bien sur, aucun regret.
Là Miltonfine, tu es allé beaucoup trop loin
Elle garda son regard bouillant de colère sur lui, sans vraiment ajouter quoi que ce soit, elle devait à tout prix se calmer, car la colère qui brûlait en elle allait l’empêcher de voir clair dans tout ça. Elle pinça les lèvres, sans détourner les yeux, elle n’y arrivait plus. Elle était toujours abasourdie de la gifle qu’elle lui avait foutue au visage, mais tentait de ne rien montrer. Après tout, elle ne voulait pas qu’il sache qu’elle avait agis sans vraiment réfléchir. Elle prit d’ailleurs le temps de vraiment analyser ce que veniat de lui dire Chris, en arquant un sourcil. C’était loin d’être des paroles aimables, mais les mots qu’il venait d’employer ne firent que lui ouvrir une porte pour déboucher sur le sujet qu’elle voulait à présent aborder, pour le faire chier, et se foutre de lui encore plus qu’elle ne le faisait déjà. Bon, c’était plutôt méchant, de parler banalement de leur ancienne relation, mais elle n’avait pas pu s’en empêcher. Elle n’avait pas prévue lui faire ce coup, mais maintenant, elle n’avait plus trop le choix, si elle voulait s’en sortir.
C’est fou, quand on y pense vraiment, comment les choses changent. Il n’y a pas si longtemps de cela, quand je t’ai joliment largué, tu n’aurais jamais dis une chose pareille. C’est vrai quoi, c’était le total contraire, ou du moins, c’est ce qu tu me laissait savoir. Ne m’appelais-tu pas, pleurnichant pathétiquement, me demandant de revenir à toi? Me demandant, ou plutôt, me suppliant de m’expliquer? De te dire pourquoi j’avais rompu! Je ne sais pas si c’est juste moi, mais tout porterait à croire que tu ne voulais pas tirer définitivement un trait sur moi, à cette époque, et que tu aurais bien aimé me revoir.
Elle lui adressa l’un des ses si particulier sourire pince-sans-rire, entortillant une mèche de cheveux autour de son index, marquant une courte pause. Si le tout n’avait pas été dit sur un ton sarcastique et de façon aussi abjecte, voir méchante, elle n’aurait peut-être pas passé pour une fille aussi garce. Quoiqu’elle était garce au naturelle, donc ce n’était pas très surprenant. Et bien que dans une situation pareille elle n’aurait pas été censée arborer un sourire, elle ne le quittait plus. Elle adorait parler ainsi de leur ancienne relation, comme si elle enfonçait si parfaitement le fer dans la plaie, ou comme si elle rouvrait une vieille blessure qui n’avait sans doute pas entièrement cicatrisée. Et elle ne put malheureusement pas s’empêcher d’en rajouter une couche de plus.
Quoique, c’est plutôt normal, vu la circonstance dans laquelle tu étais placé. Ça a tout de même dû te briser le cœur, mon pauvre. Ne te rappelles-tu pas comment nous étions amoureux l’un de l’autre? On vivait dans notre petit monde, bah, on était heureux quoi! Tout le temps qu’on a pu passer ensemble, déambulant main dans la main sur les grandes rues de New York, passant des moments à rigoler, se regarder dans les yeux, ou même, s’embrasser. Tellement de bons souvenirs en commun, toi et moi. Certes, quelques mauvais, mais d’un autre côté, certains vraiment formidables.
Elle y allait fort, vraiment fort. Mais elle était lancée, et rien ne pourrait à présent l’arrêter. Bon sang qu’elle n’avait pas de respect pour lui, en ce moment même. Et dire que s’il n’avait pas passé son désobligeant commentaire, elle n’en serait jamais venue à parler d’eux comme ça. Car bien qu’elle ne l’aurait jamais avoué, il lui arrivait que ça lui manque, le bonheur qu’elle vivait avec lui. L’amour, c’était vraiment différent que les relations d’un soir qu’elle avait de temps en temps. Elle aimait bien se réveiller blottit dans ses bras, ou tout simplement enlacer ses doigts tendrement dans les siens. Un petit ami, ça avait du bon, et pourtant, elle avait tout de même largué Miltonfine, sous des prétextes peu valables. Elle secoua légèrement la tête, et posa son regard émeraude sur Chris.
Nous deux c’était…
Elle marqua une pause, plus longue que prévue, d’ailleurs, ne cessant pourtant pas de regarder Chris dans la même ironie, qui devenait sans doute lassante. En fait, cette femme était tellement ironique et sarcastique qu’on finissait bien vite par s’y habituer, bien que le ton de voix sec, mais moqueur qu’elle utilisait avait souvent coutume de blesser autant que les mots qu’elle employait. Elle tentait de simplement paraître indifférente face à leur relation qu’elle remettait comme ça, sur le tapis, et pourtant… En fait, elle ne s’était pas vraiment attardée à s’imaginer l’effet que ça lui ferait à elle, de parler d’eux, -ou plutôt devrais-j dire, l’ancien eux, car pour le moment, ils n’étaient plus grand-chose-, comme ça. Elle n’avait qu’un but, remémorer de façon méchante, les bons moments qu’elle avait passés avec lui, lui rappeler qu’il l’aimait sans doute autant qu’elle l’aimait.. Elle parut pensive un bon moment, comme si elle tentait de vraiment trouver les mots justes qui définiraient leur relation, au moment où vraiment, ça allait bien entre eux, soit, avant qu’elle ne parte définitivement. Elle ne put s’empêcher de sourire, d’un sourire dépourvu de compassion. Elle se faisait violence pour paraître toujours aussi chiante, et indifférente, et pourtant, ce n’était vraiment pas ce qu’elle ressentait. Mais, elle avait repris de l’assurance, et elle ne se laisserait pas avoir par Chris. Elle finit donc sa phrase, en tentant de le regarder dans les yeux.
Magique, merveilleux, même. Ou du moins, ce l’était avant que je ne parte, n’est-ce pas?
Et elle ne put s’empêcher de rigoler légèrement. Insolente, méchante, dites-vous? Sans doute, un peu, mais il faut avouer que Chris l’avait cherchée. Elle était consciente que maintenant, tout ce que le jeune homme attendait d’elle, c’est qu’elle disparaisse de sa vie, ce qui contrastait avec ce qu’il avait jadis voulu. Mais n’importe qui aurait vu clair dans le jeu d’Addison, elle ne disait pas ça pour le ravoir, pour lui prouver qu’ils s’aiment, bien au contraire. Il se souvennait aussi bien qu’elle qu’ils étaient amoureux l’un de l’autre, et il ne pouvait pas le nier. Elle voulait simplement faire renaître en son esprit les sentiments qu’il avait éprouvés pour elle, elle ne voulait que lui faire rappeler leurs plus beaux souvenirs, dire à voix haute ce qu’il tentait de chasser de son esprit. Mais ce supplice, elle ne put pas le lui faire vivre bien longtemps, car pour une raison qui reste inconnu, la jeune femme perdit le total contrôle de la situation, et elle fit la meilleure chose qui soit pour s’humilier encore plus. Ce fut contre son gré qu’elle sentit une fine larme rouler sur sa joue. C’est fou ce que la grande colère peut faire comme effet. Car oui, elle pleurait de colère, ou enfin, nous l’espérons. Et bien vite, l’unique larme qu’elle avait versée fut suivit d’un total déluge, qu’elle tenta de calmer désespéramment, et montrer discret. Surtout, que Chris ne s’aperçoive de rien. Si elle avait de la chance, il ne la regardait plus... Elle se passa rageusement une main sur la joue, puis elle soupira, ayant le temps de réaliser une seule chose; Elle ne pouvait pas tomber plus bas, ça c’est certain. Elle se mordilla la lèvre, question de se contrôler ne serait-ce qu’un peu, ce qui fut tâche compliquée. Oh, foutue sensibilité! Elle n’aurait pas pu attendre pour se pointer le bout du nez. Elle parvint tout de même à lui dire de façon réfléchie, et d’un ton vaguement indifférent
Et dire que moi, comme une idiote, je suis…Oh et puis laisse tomber, je perds mon temps avec toi, vas-y! Oublie moi pour de bon, tire un trait définitif sur la personne que je suis et blablabla...
Elle leva les yeux au ciel, soupira, puis vint de nouveau se passer le revers de la main sur sa joue, puis elle tourna les talons. Elle n’avait plus rien à lui dire, car de toute façon, ses mots ne réussissaient qu’à foutre le bordel. Elle ne prit même pas la peine de dire au revoir à ce sublime jeune homme, ce serait inutile et de toute façon, elle en était venue à la même conclusion que lui… elle allait définitivement l’oublier, mais surtout, oublier sa conversation avec lui, où non seulement elle avait franchement flanché à un moment, n’avait pas cesser de se faire humilier par cet homme, mais en plus, s’était mise à pleurer sans raison. Alors là, Chris allait vraiment pouvoir se moquer d’elle à fond!! Et se calmant légèrement, elle avança dans le simple but de le fuir, ne plus le voir, le faire disparaître de ses pensées. Elle et ses idées aussi! Elle croyait quoi en allant le voir?! Elle se passa une main dans les cheveux, que le vent venait rabattre devant ses yeux, puis elle regarda Chris un interminable moment, avant de lui adresser une dernière fois la parole
Oh et, profites-en pour oublier cette conversation…
Elle tourna définitivement les talons, s’éloignant de Chris, elle ne pouvait à présent plus du tout l’endurer, et puis, ce serait une délivrance pour lui, puisqu’il voulait tellement ne plus se retrouver face à elle. Elle pencha un peu la tête sur la droite, puis soupirant, elle tenta de trouver les clefs de sa voiture dans son sac à main, mais en vain, elles n’y étaient pas. La jeune femme murmura un juron quand elle réalisa qu’elle était venue à pied, en ayant eu la brillante idée de profiter de la journée en marchant, plus tôt dans la journée. C’est drôle, elle n’avait plus la moindre envie de marcher, à présent. D’un autre côté, elle voulait simplement être seule, sans personne pour venir la déranger. Elle voulait simplement oublier Chris et leur foutue discussion, et vite… |
| | | Christophe Miltonfine | VIP ADMIN |
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| Sujet: Re: Coffee Time Mar 3 Juil - 23:37 | |
| Cela avait été un sifflement, une ombre puis un bruit sourd dans l'oreille du jeune homme avant de sentir une affreuse douleur sur la joue, une douleur cuisante de cette claque. Chris se frottait la joue, la bouche entouverte, surpris quand même de cette violence. Il s'attendait à une baffe mais pas de cette envergure. Cela faisait mal mais lui remettait un peu les idées en place, se disant que peut être lui était allé trop loin, même si ça faisait du bien d'évacuer un peu trop plein de colère envers celle qui le méritait sûrement le plus. Mais ce n'était pas son genre, tout le monde le savait et pourtant là il avait voulu montrer ce visage, sans grand succès. Tout ce qu'il avait réussi, c'était de se prendre une grosse baffe dans la tronche. Quel résultat ... Il avait réussi à faire sortir Addison de ses gonds et là, Miltonfine savait que ça allait fait mal, c'était même sûr et certain. Il la connaissait trop bien pour savoir qu'un coup donné à Miss Marks, dix en revenait en pleine poire. Et là, le jeune homme allait être plus que servi. Contrinuant de frotter sa joue, il avait aussi lâcher le regard de la jeune femme qu'il savait menaçant. Le tout était de savoir ce qu'elle allait faire pour l'humilier un peu plus que cette claque. Hurler ? Non, bien trop classe pour s'afficher en public comme une hystérique. Le frapper encore ? Non, une baffe suffisait bien qu'il n'oserait jamais la toucher si elle recommencait, sauf si vraiment il avait trop mal au coeur mais il en faudrait pas mal. La cruauté ? Cela ne pouvait être que ça. Addison connaissait pas mal de trucs sur Christophe, il était facile de toucher là où ca faisait mal, pile au bon endroit sans se planter. Quant aux sujets sur lesquels elle allait s'appuyer, c'était un mystère et le jeune homme n'allait pas découvrir que ce serait pire que tout.
Le dédain, l'ironie dans sa vie quand la jeune femme se mit à parler de leur relation. Non, ça c'était un coup bas de mépriser leur histoire comme cela, on aurait dit qu'elle s'en foutait, que tout ce temps passé ensemble n'était finalement que du vent. Addison ressassait cette mauvaise période à Chris où lui pleurait plus qu'il ne parlait, ne ressemblait plus à rien, avait maigri et se sentait plus bas que terre. Cela lui revenait que trop bien. Christophe revoyait Addi' claquer la porte, lui pleurer. Se revoir aussi assis par terre, accoudé au canapé sans bouger des heures durant. Regarder son téléphone, se préparer psychologiquement à l'appeler sans pleurer mais finalement craquer quand il entendait sa voix sur le répondeur et au lieu de parler dignement, il chouinait comme un gosse, lui demandant qu'elle revienne, qu'il l'aimait, qu'il refusait son départ, qu'elle n'avait pas le droit de détruire un couple de la sorte ... C'était la période où il ne faisait plus rien, ni dormir, ni manger, ni sortir sauf pour aller au boulot où il se forcait à être bien mais à peine rentré, redevenait une ombre. Ca, ces moments là, Chris aurait voulu ne jamais se rappeler cette douleur. Et pourtant, la jeune femme face à lui avait tout ressassé sans ménagement et même en lui souriant.
Lui restait silencieux, ne sachant quoi dire. Il aurait voulu lui dire de se taire mais sa gorge était si serrée qu'on aurait dit qu'on l'étranglait. Incapable de dire le moindre mot ni de bouger, Miltonfine souffrait en silence face à tout ça. Là elle se mettait à parler de leur bonheur passé. Non, pas d'images d'eux amoureux. Se souvenir qu'à un moment dans un passé pas si lointain, il avait pu être en couple et heureux lui donnait envie de vomir. Non pas parce qu'il haïssait les couples, c'est surtout car pour lui les histoires d'amour finissaient toujours mal alors autant ne jamais les commencer. Lui secoua la tête et se mordait la lèvre supérieure vigoureusement, cela faisait mal d'un coup que tout revienne. Elle y allait vraiment fort, douée pour tuer les gens par les mots. Il ne put à peine articuler tout en secouant la tête en regardant un point imaginaire avec un air qui montrait bien à quel point il souffrait.
Arrête ...
Et pourtant, c'est à peine si elle l'écoutait. Si son but était de foutre ses prochaines semaines en l'air, c'était réussi. Là maintenant Christophe se sentait plus que démuni, incapable de trouver les mots pour stopper cela ou même trouver la force de continuer sa route, faire demi-tour et marcher. Non, c'était trop tard puisque le mal était fait et que tout ça était revenu. A vrai dire, ce n'était jamais parti mais juste tenté d'être oublié. Et force de se convaincre d'un truc -ici que Chris ait oublié Addison- on finit par y croire. Mais finalement au moindre truc, les souvenirs tentaient de revenir et ici c'était réussi. Mais comme pour bien enfoncer le tout, elle voulut qualifier leur relation mais lui la regarda dans les yeux avec des yeux presque de chien battu avec les yeux tombants et le regard si triste.
Arrête, ca suffit ...
Sa voix s'était un peu remplie colère mais aussi beaucoup de tristesse. Une fois lui avoir fait du mal ne lui a pas suffit apparemment, il fallait qu'elle recommence. Et en public en plus, autant faire l'humiliation totale pendant qu'on y était. Bien sûr, autant tout faire dans les règles de l'art voyons. Lui n'en pouvait plus, c'était insupportable et pourtant c'était de la colère envers lui même qu'il avait. Pourquoi n'était il pas parti sans l'écouter ? Ou alors prendre ce putain de café ? Elle ... Addison restait égale à elle même.
Mais putain arrête !!
Il avait un peu hausser la voix, n'en supportant pas plus et ne la regardait plus. Ca servait à rien à part croiser un regard méprisant, insupportable ... Quelle garce de vouloir faire autant de mal quand même. Et la voila maintenant qui tournait les talons pou partir. Bien sûr, faire son boulot de bourreau et s'en aller. Il la regardait parler et quand Addison le regarda une dernière fois et là, la colère s'en alla d'un coup. Christophe ne s'était même pas rendu compte qu'elle avait pleuré. Ca eut l'effet d'une douche froide sur ce qui venait de se passer. Pourquoi c'était elle qui pleurait alors que c'était elle qui avait dit du mal ? Sans bien comprendre, Chris resta bloqué à la regarder quelques instants, se demandant bien quoi faire. Partir ou la rattraper ? Une voix disait de partir, qu'au moins tout était fini c'était sûr et certain. Mais une autre lui disait d'aller la rattraper, de demander pourquoi ces pleurs ...
Finalement c'est la deuxième voix que Christophe écouta et fut quelques pas de courses pour se retrouver finalement face à elle et l'arrêta dans sa marche en la tenant par les bras. Chris tentait de trouver son regard pour parler mais n'insistant pas et la voyant un peu enervée de se voir arrêter comme cela, il parla pour s'expliquer, avec une voix trop douce, traduisant vraiment sa gentillesse même envers celle qui venait de l'humilier.
Hé, t'as pleuré ... Pourquoi ? C'est toi qui m'a humilié, c'est moi qui devrait pleurer comme un idiot et pourtant ... Enfin explique moi quand même. | |
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