How About a Cup of Coffee ? [*] PV Audrey x3

Invité

Un petit haut bleu ciel aux manches courtes? Non, trop pâle, pas assez provocateur. Peut-être ce petit top rouge au profond décolleté? Non plus, beaucoup trop provocateur, trop foncé pour sa jupe de jeans. –N’importe quoi!- Alors pourquoi ne pas opter pour une jolie veste de denim, enfilée par-dessus un petit débardeur aux couleurs de l’été? Non, non et non, ce n’était pas joli, et loin d’être ce qu’elle recherchait. Elle voulait quelque chose qui soit classe, mais pas trop, provocateur, mais pas trop, voyant, mais pas trop.. Vous voyez le genre. Miss Marks se trouvait devant la glace, dans sa chambre plutôt désordonnée, et elle renvoyait pêle-mêle par-dessus son épaule bon nombre de vêtements, tentant de trouver la tenue parfaite pour sortir en cet après-midi assez maussade, ce qui ne faisait qu’aller trop bien avec son humeur exécrable. À croire qu’elle se préparait pour une grande sortie, où la tenue impeccable et l’apparence enviable étaient cruciales, et pourtant, non; elle ne faisait que sortir en ville, question de se remettre les idées en place, chose qui ne lui ferait aucunement de tort. Près d’elle gisaient jeans, t-shirt, vestes, débardeurs en tous genres, on aurait pu croire qu’elle avait fait l’inventaire de toute sa garde-robe, en quête d’une combinaison vestimentaire gagnante. Et la voilà qui était assise en tailleurs, n’étant vêtue que d’une jupe en jeans pâle et moulante, ayant pour haut un simple soutien-gorge rose. Le menton bien posé au creux de la main, elle regardait, d’un air désespéré, sans relâche son reflet qui la fixait dans la glace, et elle perdait littéralement patience, alors que le temps filait. Elle soupira, grommela et poussa de discrets jurons, à mi-voix, en levant les yeux au ciel, comme si elle faisait face à une compromettante situation. Elle était du genre très capricieuse, et lorsqu’elle n’obtenait pas le fruit de ses désirs, elle avait la désagréable tendance de s’énerver grandement, que se soit pour un rien ou non. Eh oui, ne le cachons pas, Addison faisait souvent une immense montagne d’une minime chose assez anodine, comme si c’était pour elle la fin du monde qui s’annonçait. Mais que voulez vous, il ne fallait pas en être surpris, Capricieuse un jour, capricieuse toujours! Et donc, la patience s’évadait peu à peu d’elle, alors qu’elle ne trouvait rien de convenable à mettre, ce qui pouvait sembler assez inimaginable, compte tenu du fait que la demoiselle avait une garde-robe digne d’une gosse de riche. Dans un monumental soupire, elle se laissa tomber par derrière, se passant machinalement une main dans le visage, en serrant les lèvres, dans une considérable moue, emplie de mimiques. Elle fixait le plafond, se disant qu’elle devait vraiment faire quelque chose de sa vie; depuis quelques semaines, elle restait cloîtrée dans sa piaule comme une conne désespérée, à ne faire rien d’autre que réfléchir, ou se vernir les ongles pour passer le temps qui pouvait lui sembler interminable. En d’autres mots, elle ne foutait absolument rien de très fructueux, et se lamentait. En arrière pan se jouait un CD en boucle, depuis le matin même, ce qui la rendait des plus nostalgiques, allez savoir pourquoi. En fait, c’était un lot de chansons qui lui remémoraient un passé pas si lointain, ce qui s’avérait chose désagréable, et pourtant…elle ne semblait même pas se rendre compte que la répétition de ce même CD l’aurait, habituellement, agacée au plus haut point. Submergée par la soudaine envie de balancer le clair de ses vêtements par la fenêtre, elle ronchonna pour une nouvelle fois, avant de se repositionner en position assise, les jambes bien droites devant elle, toujours dans cet amoncellement d’habits. Et elle opta enfin pour le petit haut blanc aux manches longues, à l’encolure en V à grande envergure, et l’enfila à la va-vite, laissant entrevoir une bonne partie de son soutien-gorge rose pâle de chez Victoria’s Secret, boutique où elle avait la chance, ou plutôt, la malchance, de bosser, question de se faire du fric. Jetant un nouveau regard à son reflet dans a glace, l’ombre d’un sourire s’installa au coin des lèvres d’Addison, alors que fidèle à sa désagréable manie, elle renvoyait d’un mouvement nonchalant ses cheveux, très soyeux d’ailleurs, derrière son épaule.

Après une bonne heure, portable coincé entre l’épaule et l’oreille, petit miroir dans une main, gloss dans l’autre, elle déambulait sur les grandes rues de New York City, se faisant une retouche de maquillage, gesticulant de façon discrète, dans une discussion fort désagréable avec sa mère, qui lui demandait, ou plutôt, la suppliait, de retourner vivre avec elle, en Caroline du Nord. Sa mère, du genre ultra chic et laborieuse, était de loin la personne qu’Addison détestait le plus dans ce monde, et là voilà qui demandait à sa fille de revenir, car elle lui manquait, supposément. Toute sa putain de vie, Addison avait passée bon nombre de temps seule, parce que ses foutus parents étaient trop bêtes pour s'occuper d'elle, et ils ne faisait que lui offrir ce qu'elle désirait, s'imaginant sans doute que de cette façon, ils lui prouvait leur amour. Et toute sa putain d'enfance, elle s'était faite garder par une nounou, s'était posée des question sur le pourquoi du comment sa mère n'était jamais là! Et voilà que bêtement, sa mère osait lui dire, oh ma chérie, reviens près de ton père et moi! Non, mais, ce n’était vraiment pas le bon moment pour des trucs aussi absurdes! Voir qu’Addi’ allait laisser sa vie New-yorkaise, pour retourner vivre avec sa mère.. Complètement débile! Elle avait amplement de problèmes la tourmentant, pas besoin de cette vieille folle en plus, avec ses demandes à la noix! Elle roula les yeux, et elle haussait la voix, perdant de nouveau le peu de patience qui lui restait; sa mère était vraiment entrain de commettre une grave erreur. Mettre Addi en colère n'avait jamais rien de bon, chose à savoir et à ne jamais oublier! Et alors que la femme u bout du fil déblatérait toutes les raisons qui étaient censées pousser Addison à revenir vers elle et son père, la jolie Brunette cherchait un taxi des yeux, ainsi qu’un moyen de se débarrasser de sa mère d’une façon faussement polie. Tournant un coin, se faufilant entre la quantité innombrable de passants, elle leva la main, envoyant un signe au taxi le plus près, question de se rendre plus facilement en destination désirée. Elle poussa de nouveau un juron, dans de nombreuses mimiques, et expliqua pour la énième fois à sa mère qu’elle se sentait bien là où elle était, et qu’à 24 ans, elle était largement responsable pour faire elle-même sa vie. Bordel, ce que les parents pouvaient être une plaie, lorsqu’ils s’y mettaient! Entrant dans une voiture jaune de transport, le chauffeur se retourna vers elle, et demanda d’un air bourru, au travers de sa moustache.

-J’vous dépose ou mam’zelle?

Addison parut pensive un moment, fronçant les sourcils, puis fit signe au chauffeur d’attendre une petite seconde alors qu’elle faisait mine de chercher quelque chose dans son sac. Elle mit fin à la conversation avec sa mère, de façon abrupte et peut-être impolie et referma son portable, dans une moue perceptible. Alors qu’elle allait demander, par habitude, qu’on la mène au StarBucks Coffee, elle se résigna ; elle avait prit la sage décision de ne plus jamais y mettre les pieds. En effet, elle fuyait ce petit café comme la peste, depuis sa rencontre qui s’était avérée une vraie torture, avec son ex, Miltonfine. En effet, la désolante tournure que cette rencontre avait prit ne faisait que tourmenter Addison, à son plus grand désagrément. Entre une baffe au visage de cet homme, et des larmes qu’elle avait stupidement versées avant de confuses excuses, elle avait finit par tourner les talons sans le regarder, et elle regrettait amèrement toute cette petite histoire. Et dire que depuis cette rencontre, elle ne faisait que se questionner et se lamenter, sans oublier qu’elle buvait de plus en plus, le tout était confus. Moral de cette histoire, elle avait prit la ferme décision que revoir son ex était la pire des choses, et qu’elle allait faire son possible pour l’éviter avec passion, comme elle l’avait fait pendant plus d’un an. Elle opta enfin pour une destination plus sûre, Moka dans la Little Italy, Café plus classe, où elle ne risquait pas de revoir celui qu’elle ne désirait aucunement croiser. Elle regardait par la fenêtre crasseuse du Taxi, le paysage de Boutiques et Restaurants, classes ou non, qui défilaient sous ses yeux, au rythme d’une chanson latino parlant d’une femme aux complexes amoureux. Priant pour mettre fin au supplice qu’était cette atroce chanson, Addison roula les yeux de dégoût, puis elle joignit les mains sur ses cuisses, brûlant d’impatience à l’idée de retrouver la terre ferme, ainsi que l’air New-yorkais. Le chauffeur empestait le vieux tabac, se qui avait pour but de la rendre plus nauséeuse qu’elle ne l’était déjà, elle avait toujours eut horreur de la cigarette, d’ailleurs. Et à destination, enfin, Addi’ paya le vieux chauffeur qui n’était que plus en plus bougon, omettant de lui laisser un pourboire. Faisant enfin son entrée dans le café, elle eut le réflexe d’en faire le tour des yeux, de peur de voir Chris surgir ; elle était de plus en plus paranoïaque, Marks ! Et rassurée, elle s’avança vers une table sur la magnifique terrasse, où elle s’assit calmement, tentant de se détendre un maximum, sans grand succès ; elle restait toujours aussi tendue. Sortant un magazine de son large sac Gucci, elle parcourrait des yeux les pages sans vraiment lire, le manque d’intérêt étant flagrant ; elle avait une fois de plus, la tête ailleurs. L’ambiance était merveilleuse, avec cette musique à l’Italienne en arrière plan. La douce odeur de café ne se voulait qu’invitante, et lors qu’une serveuse s’approchait d’elle, résister à la tentation de commander un cappuccino fut impossible.

Invité

"C'est ça, casse-toi, retourne chez ta mère !!"

Peu être un peu violente, peu être pas après tout, dans tous les cas, Audrey venait de cracher cette phrase à l'amant dont elle avait usé toute la nuit.Et quelle nuit ?! Biensûr sa nuit s'était magnifiquement bien passée !!Ils avaient d'abbord dînés dans un superbe restaurant italien rappelant son pays à la jeune italienne, biensûr le jeune homme avait payé.. Puis ils avaient pris un dernier verre chez la demoiselle et enfin.. Bref, ce matin, en se réveillant, Audrey remarqua que son prince d'une nuit n'était plus dans son lit.Elle se réveilla donc doucement, frotta ces petits yeux gris-bleux puis se leva, le drap entortillé autour d'elle à la recherche du garçon.Et elle le trouva !!Si bien qu'elle n'en cru pas ses yeux !! Elle en resta d'ailleur bouche-bée, ne pouvant sortir un seul mot.Le garçon se tenait là, dans la cuisine, il avait vidé tout le frigidère et se tenait assis, attablé, la bouche couverte de nutella, LE meilleur ami d'Audrey et il la regardait d'un aire niai avant de lui sortir LA phrase qui l'avait faite explosée :

"Alors, on déjeune quoi ??"

Mamma mia mais quel porcs !!Audrey, son drap toujours autour d'elle lui avait flanqué une giffle monumentale suivi d'un jetage d'habits par la fenêtre et pour finir, un gromelage intensif de mots doux envers son prince d'une seule nuit, pas deux !! Et encore moin trois !!Elle était donc maintenant par la fenêtre à attendre que l'idiot s'en aille avant de laisser couler une metite larme sur sa joue.. Il avait pourtant été un super coup.. Enfin, elle referma la fenêtre et se rassis sur son lit.Elle resta là à réfléchir, réfléchir à elle.Que faiait-elle à New-York ?Elle n'avait jamais été connue et maintenant elle était là, à attendre, vivant des rentes de ses parents chéris, vidant les magasins de fringues ou les supermarché à cose de débiles comme cet idiot !!^^.Elle se leva, se traina jusqu'à sa douche et en prit une, ben chaude.Pour la remettre d'aplomb.Sortie de celle-ci, elle s'enroula dans une serviette chaude et entortilla ses cheveux blonds dans une autre.Restait maintenant le cap le plus difficile : Choisir ses vêtements pour la journée, voir seulement la matiné.De nouveau assise sur son lit, elle scrutait les moindre recois de son armoir à la recherche du trucs qui irait bien sur le machin ou du bidule qui irait bien avec le chouette.Beaucou d'hésitation pour finalement opter pour un débardeur rose à rayures blanches ou blanc à rayures roses à vous de voir et une mini-jupe noir à plits.Biensûr, elle enfila aussi de jolies ballerines roses puis fila à la salle de bain, l'endroit où elle se senait le mieux après le centre commerciale.Un trait de crayon par-ci, un coup de rouge à lèvre par là et la voici la voilà, la jolie Audrey !!Un gros serre-tête sur ses cheveux ondulés, un long collier noir et le tour est joué !! En se regardant dans le miroir emplit encore de buée, elle s'apperçut et sourit.Elle était satisfaite.

Opération ménage, la poisse !!Le frigo à ranger, les papiers à jeter, le sol à laver et puis quoi encore ?Quel porcs se mec !!Si elle avait su, la jolie Audrey l'aurait fait nettoyer lui même cette vache !!Oui, elle avait l'habitude de traiter les gens qu'elle méprisait d'animaux.Allez savoir pourquoi.Une coutume italienne peu être.. Quoiqu'il en soit, après plus d'une heure de ménage avec une tenue pas vraiment adaptée, Audrey ne savait toujours pas quoi faire de sa journée.Allait-elle passé au bureau ?Celà ne servirait à rien puisque personne ne serait présent.Et puis, elle n'avait en aucun cas envie de bosser aujourd'hui.Tout ce dont elle avait envie n'était que de se remettre de ce porcs mais qui, quand même il fallait l'avouer, était très bon au lit !!La maison propre comme un sous neuf, Audrey essuya son front un brin humide.Une lumière éclaira son cervaux.Le Moka.Parfais.Italien, chic, branché, tout ce qui lui fallait !!Son sac Chanel en main, Audrey sortit de chez elle tranquillement..

Elle déambulait dans les rues de New York, cherchant désespérement un taxi qu'elle réussis à appelé au bout de cinq échecs.Mais qu'étaient devenus les gens ?Trois personnes lui avaient piqué SON taxi et deux ne s'étaient pas arretés.La poisse !!Décidement ce n'était pas le jour de la jeune italienne qui commençait sérieusement à entrer dans une impatience telle lorseque le vieux chauffeur lui redemanda trois fois la destination sous prétexte qu'elle n'avait pas assez devoit "Ma mignonne".Elle lui en foutrait tiens, et avec la trace e sa main sur ses deux joues il tenterait encore de l'appeler "ma mignonne ?". Grr Audrey avait une sainte horreur de se faire appelée ainsi, surtout par des vieux croutons comme celui-ci.Ainsi, elle fit main basse sur le pourboire qu'elle laissa au fond de sa veste avant de rentrer dans le Moka.

Ce bar était pour elle de lon le meilleur de toute la ville.A vrai dire elle ne connaissait que celui là mais bon.De la musiue italienne, des serceurs italiens, de la bouffe italienne, que demander de mieux ?Et encore, il y avait même la déco' italienne !! Tout ici plaisait à la jeune et jolie dont les yeux ptillaient de plaisirs.Elle s'avança jusqu'au balcon et regarda le paysage.Rien de très interressant.. Enfin ,elle resta plongée dans ses pensées jusqu'à ce qu'une main posée sur son épaule vint la retirée de ses rêves italiens.. Le porcs, la vache, l'idiot, le débile !! Elle se retourna avec stupeur et son sourire s'effaça.Mamma mia qu'allait-il lui faire ??

"Lachez-moi espece de demeuré psycopathe !! "

[Poste pourri comparer au tiens... :S]

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