Un simple Café... [LB]

Invité

Ce matin encore, le réveil de Megan sonna à sept heure précisément. Et ce matin encore la jeune femme n'avait aucunes envies de quitter les bras de Morphée... "Une dure journée l'attendait ?" - me demanderez-vous... En faite, cette journée allait rimer avec 'travail' et malgré le fait qu'elle apprécie son job, elle aurait de loin préféré rester dans son lit, à se prélasser dans ses draps encore chauds. S'armant de courage, elle s'extirpa des draps et s'étira lentement, comme pour gagner encore quelques secondes de repos. Les nuits semblaient être trop courtes à ses yeux... Entre ses articles, son travail personnel de recherche, son investissement et sa vie personnelle, elle avait l'impression de ne plus avoir une seule seconde à elle. Comme à son habitude, elle prit la direction de la salle de bain, où elle allait passer un moment sous la douche afin de se réveiller correctement. Elle appréciait le fait d'être fraiche le matin... C'était un automatisme chez elle. Du moment où elle se levait, elle filait directement dans la salle d'eau, et n'en ressortait que vingts minutes après. Aujourd'hui elle n'échappa pas à cette règle... Elle se préparait pour cette longue journée qui l'attendait, où elle s'investisait et donnait de sa personne. Megan était une jeune femme assez extravertie pour son âge, et elle arrivait à dialoguer avec les autres sans grand mal. Ca se faisait tout naturellement, sans qu'elle n'ai un seul instant besoin de se forcer. Parfois elle était même bavarde... Trop bavarde. Elle s'emportait dans un flot de paroles et avait du mal à se stopper. Il était assez rare qu'elle soit impressionnée par quelqu'un, et quand c'était le cas elle ne laissait rien paraitre. Tout du moins, elle essayait. Megan faisait de son mieux pour se sentir à l'aise dans n'importe qu'elle situation. Et il n'était pas rare qu'elle s'attire des ennuis. Avec le temps elle s'y était comme habituée et depuis cela faisait parti de son quotidien. Elle se trouvait toujours des excuses, des petits mensonges qui expliquait ses actes ou encore sa présence dans un lieu où on n'aurait jamais dû la voir... Chaque jour, elle avait comme l'impression de tester ses limites, d'aller au-delà de ce qu'elle était capable. Cette assurance elle la gagnait en partie grâce à l'aisance que lui procurait ses vêtements. On ne dirait pas comme ça, mais c'est important ! Si la miss allait travailler dans un tailleur trois fois trop serré, il est évident qu'elle ne se sentirait pas bien, et de ce fait elle ne donnerait pas le meilleur d'elle même. Heureusement pour elle, son armoir ne contenait aucun tailleur... Ce matin, elle optait d'ailleurs pour un pantacourt slim en jean, surmonter d'une tunique noir. Simple mais joli... Une épingle dans ses cheveux laissés libres, des ballerines aux pieds et hop, la voilà prête à partir. Elle ne déjeunait que très rarement chez elle, préférant boire son café en route. Megan s'empara donc de ses affaires, manteau et sac, avant de quitter son appartement qu'elle prit soin de verrouiller. En descendant les escaliers de son immeuble, la blondinette décida de se rendre au Moka, un café qu'elle appréciait beaucoup. De plus, il était sur son chemin, juste à l'angle de la rue. Elle poussa la lourde porte du hall de son immeuble et repositionna son sac correctement sur son épaule. Les doux rayons du soleil vienrent caresser le visage de la juene femme, alors qu'elle prenait la direction du Moka, son téléphone en main, consultant alors son agenda... La journée restait assez calme dans son ensemble, et ce n'était pas plus mal. Elle allait pouvoir prendre son temps, comme elle aimait le faire.

Megan passa le seuil de la porte, et jeta un rapide coup d'oeil à la salle. Une bonne odeur de café s'offrit à elle dès l'instant où elle franchit cette porte. La blondinette adorait cet endroit, où elle pouvait se détendre ou encore se préparer à affronter la journée. Elle pouvait y passer de longues heures, sans trop faire attention au temps qui s'écoulait. Elle s'avança jusqu'au comptoir et attendit qu'une serveuse daigne lui accorder un peu d'attention.

"Bonjour... Je voudrais un café crème s'il vous plait..."

Elle lui adressa un léger sourire par simple politesse et patienta alors pour qu'on la serve. En attendant, elle partit à la recherche de son porte feuille au fin fond de son sac. Il y avait tellement de fouilli là dedans ! Elle commença à sortir alors ses affaires, une à une de son sac, les étalant sans trop faire attention sur le comptoir. Elle s'excusa auprès de la serveuse qui venait de poser la tasse de café tout près de ce bazzard...

"Excusez-moi... Je vous dois ?"

Après un nouveau sourire et avoir réglé ce qu'elle devait, elle entreprit de ranger ses affaires, sous l'oeil amusé des clients de ce café. Elle était désordonnée, et alors ? Les regards qui pouvaient se poser sur elle ne la dérangeait, au contraire ça l'amusait. S'ils n'avaient que ça à faire, c'était leur problème !

Un bruit de réveil en fond sonore depuis plus de 5 minutes. Ce réveil était anti-feignant, il sonnait continuellement jusqu’à ce qu’on daigne l’arrêter ou alors se lever. C’était l’accessoire parfait pour Mike. Non pas que ce soit un gros dormeur mais quand in n’y avait pas de but précis pour se déloger de son lit, le jeune homme faisait des grasses matinées à n’en plus finir. Ca faisait passer le temps et au moins il était en forme pour le reste de la journée. Les seules fois où son réveil le faisait sortir de son lit, c’était pour passer un casting. Al, son manager et aussi membre de sa famille, se mettait en quatre pour lui trouver un nouveau job. Tant que la suite de son film était toujours négociation, il fallait bien faire quelque chose de ses journées, gagner sa vie bien que Mike ne soit pas des plus malheureux au niveau argent, vu les succès qu’il a fait et le peu de grosses dépenses qu’il a pu faire, on pouvait dire que l’acteur pouvait se permettre un peu de repos. Mais vu que ce n’était pas le point de Al, il écumait les castings qui lui semblaient à peu près intéressant. Le jeune homme refusait la plupart des séries, ne voulant plus faire partie des soap-opera, ni dans des séries débiles pour adolescents rêvant d’histoires d’amours à l’eau de rose mélangée à des histoires tordues en guise d’amitié. Non, à 25 ans, Mike voulait faire quelque chose de bien dans sa vie, des bons films ou alors peut être une série avec un vrai sens, un concept original. Peut être sinon une autre pièce de théâtre qui lui taperait dans l’œil mais il ne voulait surtout pas travailler juste pour l’argent. Juste pour faire plaisir à son manager, il faisait le guest dans une série de temps en temps mais rien d’important.

Et pendant qu’il pensait à tout ça, son réveil continuait à sonner dans le vide, comme pour lui dire qu’aujourd’hui, il y avait un casting justement aux studios. Une série noire avec meurtre et tout, une sorte de Cluedo sur plusieurs épisodes. C’était original donc pourquoi pas ? Alors, se mettant sur le dos, Mike s’étira et ouvrit ses grands yeux verts pour regarder son plafond et se dégagea de ses draps pour se lever puis éteigna ce maudit réveil qui n’avait toujours pas fini de hurler. Tout s’enchaîna vite malgré la fatigue de notre acteur. Après avoir allumé sa cafetière, il partit dans sa salle de bains pour prendre une bonne douche, un super remède pour être réveillé. Puis, serviette autour de la taille, Mike éteignait la cafetière et alla s’habiller. La classe était un peu inné chez lui, même s’il venait du fin fond de la cambrousse, alors un rien suffisait à l’habillait. Cette serviette de bain par exemple. Mais puisque le froid était tombé sur New York, ce n’était pas vraiment la saison de sortir torse nu. Alors le beau gars s’habilla d’un simple jean délavé et d’un joli pull a col vert blanc qui moulait légèrement le torse. Voila, les habits, c’était fait. Il ne manquait plus que boire son café et manger un bout d’un paquet qui traînait sur la table. Regardant sa montre, il était à peine 7h30. Al, son manager, lui avait dit que le rendez vous était à 8h15 aux ParaNY studios. Il était dans les temps, juste mettre son mug dans le lavabo, une dernière touche coiffure devant le miroir de la salle de bains plus un petit coup de parfum, c’était bon. Chaussures aux pieds, veste mise avec ses clés et portable, le voila qui claqua la porte.

Contrairement à beaucoup de VIP, Mike avait sa propre voiture. Une grosse voiture noire, un des rares cadeaux qu’il s’était fait avec son cachet pour son premier film au cinéma. Il aurait pu en changer depuis le temps mais non, il l’aimait son petit bolide bien qu’il ne pouvait pas rouler à toute allure dans les rues de New York. Quelques fois, il l’avait emmené chez lui, dans le Kansas et l’avait poussé à fond sur les longues routes désertes et droites, une sensation d’extase et de peur en même temps, c’était tout simplement génial. Mais là, on roulait en suivant la limitation, voire même à deux à l’heure s’il y a des embouteillages. Mais aussi tôt, cela passait et en quelques dizaines de minutes, il fut aux studios, la radio en fond sonore pour la bonne musique. Sauf qu’arrivé là bas, il eut une drôle de surprise. Le type de la sécurité passa la tête en dehors de son abri.

C’est pour quoi ?

Salut, j’suis Mike Anderson et j’viens pour le casting. J’ai rendez vous à 8h15.

Ah non monsieur, c’est à 9h15, vous vous êtes trompés.

Le remerciant de la tête, il donna un coup dans son volant et fit demi-tour. Il avait un peu moins d’une heure ½ à tuer et ne comptait pas rester dans Brooklyn alors repartit sur Manhattan pour finir par passer à Little Italy. Un café ne serait pas de refus pour se détendre et surtout pour patienter. C’est à ce moment là que son portable se mit à sonner. C’était Al. Il décrocha tout en poussant la porte du café.

Alors toi, tu m’as fait m’lever tôt pour rien c’est à 9h15 le casting ! Faut savoir lire mon vieux, je te faisais confiance. En attendant je me prends un café dans Little Italy et j’y retourne. C’est ça, bye.

Et fourrant son portable dans sa poche, il s’approcha jusqu’au comptoir où il y avait un peu de bazar mais lui n’y prêta pas attention, cherchant à attirer la serveuse vers lui, celle-ci vint d’ailleurs avec un très large sourire.

Bonjour mademoiselle, je voudrais un cappuccino s’il vous plait !

La jeune femme ne devait pas avoir l’habitude de croiser des stars charmantes et polies, des stars tout court d’ailleurs. Tout en patientant, un stylo vint à tomber par terre. Le ramassant, Mike le tendit tout en souriant à la jeune femme blonde à qui ça appartenait.

Tenez c’est à vous. On peut dire que vous savez marquer votre territoire en vous installant ainsi !

Invité

Megan s'était donc accaparée le comptoir, sans vraiment s'en rendre compte. C'était tout elle, ça ! Elle ne faisait pas toujours attention à ceux qui l'entouraient, ou encore à ce qu'elle faisait. Déballer ses affaires dans un café, dans le simple but de règler sa note ce n'est pas très courant, et c'est extrêmement rare d'assister à ce genre de scène. Mais que voulez-vous, elle était ainsi, et on ne pouvait rien y changer. Megan paya finalement sa note, et entreprit un rangement de son sac, bien que ces termes soient peu appropriés. "Ranger"... On se demandait parfois si elle savait ce que cela voulait dire ! Ce mot ne devait pas avoir une très grande signification pour la jeune femme. A vrai dire chez elle c'était un "bazzard organisé" comme elle disait si bien. Elle posait ses affaires n'importe où, mais arrivait toujours à les retrouver. Certains pourrait mettre des heures à trouver ce qu'ils cherchent, elle, ne met que 30 secondes ! Elle possède une grande mémoire ce qui aide assez à se souvenir de la dernière fois qu'elle a utilisé tel ou tel objet. Megan s'empara de son porte feuille et de son téléphone, qu'elle déposa dans la grande poche de son sac, quand un de stylo roula sur le comptoir et finit par tomber.

"Oup's..."

Elle baissa son regard, cherchant alors où ce dernier était passé, quand on le lui tendit. Elle releva alors ses jolis yeux vert et adressa un sourire au jeune homme. "Mmm... Plutôt pas mal" fut la première réflexion qui traversa l'esprit de la journaliste, mais elle s'empressa de se gifler mentalement et de remettre ses idées en place. En plus de ne pas passer inaperçu elle était maladroite et rêveuse... La nature l'avait apparement gâtée, non ? Enfin bref, passons. La voilà qui faisait à présent face à un charmant jeune homme, au visage étrangement familier à la blondinette. Elle l'avait déjà vu, où du moins en avait l'impression. Mais où ? Impossible à dire... Elle l'examina d'un rapide coup d'oeil, et le plus discrètement du monde (si, si, je vous assure c'est possible), récupérant au passage son stylo, qu'elle rangea avec le reste de ses affaires.

"Merci... Ce que je peux être maladroite !

-elle ria légèrement à sa petite réflexion, s'empressant de refermer son sac pour faire de la place. -

Effectivement... Je n'ai pas de mal à faire comme chez moi !"

Ce n'est que quelques secondes après qu'elle tilta et reconnu alors l'homme qui lui avait si gentiment ramassé son stylo. Non mais qu'elle idiote ! Elle aurait pu le reconnaitre plus tôt, non ?! Megan ne changea pas pour autant de comportement à son égard, restant elle-même. Elle fronça légèrement les sourcils, feintant de réfléchir.

"Dites... Vous ne seriez pas... -

vous vous attendez à ce qu'elle lui montre qu'elle l'avait reconnu ? Qu'il était connu et qu'en venant ici, il ne passait pas inaperçu ?

... un habitué ? Il me semble vous avoir déjà croisé ici, je me trompe ?"

Pourquoi ne pas avoir fait le contraire ? Tout simplement parce que Megan préférait découvrir la vrai personnalité des gens qu'elle pouvait rencontrer. Certains jouent un jeu, une pâle comédie représentant une pseudo personnalité et un caractère surjoué. Très peu intéressant. Et puis de cette façon, en faisant croire qu'elle était naïve, ou encore peut-être aveugle, ou trop lunaitque pour se rendre compte à qui elle s'adressait, elle pourrait en apprendre plus. Sa curiosité reprenait le dessus, s'en était presque maladif ! xD Elle replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, gardant son regard posé sur lui.

Mike continuait de sourire, amusé de voir qu’il y a des gens aussi bordéliques et qui s’en accommandait, le prenait avec le sourire. Souvent les gens étaient gênés de montrer le contenu de leur sac à l’entrée des magasins ou alors ceux qui en font tomber le tout dans la rue, à la vue de tous. Après tout, c’était un bout de vie privée, dans son sac il y a toute une vie. Surtout pour une femme où il y avait des clés, le portable, le portefeuille, le maquillage et tout un tas de trucs utiles ou non d’ailleurs. Ah, ce que les femmes aimaient le désordre dans leur sac alors qu’elles rêvent d’une maison impeccable, garantie sans poussière et tout aligné. Ce contraste était amusant et Mike se demandait comment était la jeune femme qui avait un tel sac. Ce qui était sûr, c’était que cela ne la dérangeait absolument pas de montrer tout ce qu’elle trimballait sur elle, cela la faisait même sourire. Au moins une fille à New York qui ne se prenait pas la tête pour quelque chose d’aussi futile et aussi. Elle récupérait son stylo, se traitant elle-même de maladroite. Oh, un stylo qui roule n’est quand même pas de sa faute mais en tout cas, elle affirmait être à l’aise partout. C’était un bon point, elle n’était pas timide, cela changeait tellement des gens qui parlaient avec lui. Tout ça parce qu’il s’appelait Mike Anderson, il fallait se taire, hocher de la tête pour approuver et lui faire des courbettes. Non, ce n’était pas amusant, il fallait que les gens aient du répondant, un peu de mordant ne faisait jamais de mal à personne. Après tout, lui était un type comme les autres et aimait faire la conversation avec des gens qui savaient quoi répondre, quelque chose d’original, plus qu’un simple « merci » avec un petit sourire timide, l’ayant reconnu. Ok, le jeune homme avait sa tête dans les magazines presque toutes les semaines, avait été en tête d’affiche de films et de séries mais bon, il n’était pas non plus un être des plus exceptionnels, quelqu’un qui avait révolutionné le monde quoi. Il fallait arrêter de faire tout un plat sur sa célébrité et lui parler normalement.

Comme cette jeune femme. L’avait elle reconnu ? Peut être et elle faisait semblant, ou alors rien, son visage ne lui disait rien. Pourquoi pas après tout, ce n’était pas lui qui allait faire un caca nerveux si une jeune personne ne se jetait pas sur lui ni même ne savait qui il était. Au contraire, cela lui faisait des vacances et il avait l’aire d’être un type « normal » et non une espèce de monstre de foire que tout le monde observait et que les journalistes traquaient. S’il savait que la demoiselle en était une, il aurait été poli et serait parti s’asseoir à une table tranquillement avant de repartir pour son casting qui avait lieu dans bien trop longtemps à son goût. Dire qu’il aurait pu dormir une heure de plus, c’était désolant. Enfin, c’était fait alors le voila debout, dans un café avec une jeune femme qui lui demandait s’il était un habitué des lieux. Mike n’allait pas dans les cafés le matin. Comme tout new-yorkais, il allait bien dans un Starbucks de temps à autre pour boire un truc sur le pouce quand il se déplace en ville mais était plus habitué au sien. A force d’entraînement, l’acteur faisait un très bon café après avoir essuyé de cuisants échecs avec des trucs au goût infâme. Et avec ses soucis de perfection, il avait persisté pour finalement prendre son café le matin chez lui. Mais là, il n’allait pas attendre comme un con dans Brooklyn ou tourner en rond en voiture en attendant que le temps passe. Autant se poser quelque part de sympa pour patienter puisque chez lui, c’était un peu trop loin pour y retourner. Faisant un large sourire, Mike fit un non en hochant de la tête.

J’dois avoir un sosie qui se balade dans l’coin alors car c’est la première fois que je viens ici. Si on s’est croisé, ce n’est certainement pas là mais Manhattan est immense après tout !

La tasse de cappuccino vint se déposer devant Mike qui détourna son regard de l’inconnu bordélique pour remercier la serveuse qui souriait presque à s’en décrocher la mâchoire. Ca l’amusait toujours de voir ce genre de large sourire et cette expression sur les visages d’autrui. Mais bien vite, il se retournait à sa voisine de comptoir qui avait remis tout son petit monde dans son sac.

J’ comprendrais jamais comment les femmes peuvent se balader avec autant d’choses. Il faudrait que me l’explique, mad’moiselle … ?

Et, sa phrase en suspens, il attendait un nom. Et une réponse pourquoi pas.